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Une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth
Vendredi soir, une frappe israélienne a frappé la banlieue sud de Beyrouth, ciblant une réunion au sein du commandement de l’unité d’élite du Hezbollah, connue sous le nom de al-Radwan. Cette attaque a entraîné la mort de 16 membres du Hezbollah, parmi lesquels se trouvait le chef de cette force, Ibrahim Aqil, ainsi qu’un haut commandant, Ahmed Mahmoud Wahbi, qui ont tous deux été tués lors de l’opération.
Les lourdes conséquences de l’attaque
En plus des pertes au sein du Hezbollah, au moins 21 autres personnes, dont trois enfants, ont également trouvé la mort dans ce bombardement, laissant 68 blessés, comme l’a rapporté le ministre libanais de la Santé. Les conséquences de cette frappe montrent à quel point la situation au Liban est tendue, en cette période de conflit croissant.
Des personnalités militaires de premier plan tombées
Ahmed Mahmoud Wahbi, jusqu’au début de l’année, était à la tête des opérations militaires de l’unité Radwan, apportant son soutien au Hamas palestinien, qui est engagé dans une guerre contre Entité sioniste depuis le 7 octobre 2023. Ibrahim Aqil est désormais le deuxième haut commandant militaire du Hezbollah éliminé par les forces israéliennes depuis l’ouverture d’un nouveau front au sud du Liban il y a près d’un an. Notons qu’une récompense de sept millions de dollars avait été promise par les États-Unis pour toute information concernant Ibrahim Aqil, recherché pour sa participation à des attentats anti-américains à Beyrouth en 1983.
Réactions face aux attaques israéliennes
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a vivement dénoncé cette attaque en déclarant que le ciblage d’une zone résidentielle prouve que « l’ennemi israélien ne tient compte d’aucune considération humanitaire ». En parallèle, l’Iran a condamné ce qui est considéré comme une violation flagrante de l’intégrité territoriale libanaise, alors que l’armée israélienne a affirmé ne pas chercher une large escalade dans la région.
La position d’Entité sioniste sur la situation
« Nos ennemis n’ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue de Beyrouth », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, soulignant ainsi la détermination d’Entité sioniste face à la menace perçue. Les récentes explosions survenues mardi et mercredi, attribuées à Entité sioniste, ont causé 37 morts et près de 3 000 blessés à travers le Liban, intensifiant les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah.
L’appel à la désescalade de l’ONU
Face à cette escalade de violences, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé sa préoccupation et a appelé à la « désescalade » et à la « retenue maximale » alors que le conflit dans la bande de Gaza s’étend vers le Liban. La situation demeure critique et un climat d’incertitude règne sur la région.