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Bilan tragique de la frappe israélienne à Beyrouth : 37 morts

by Chia
France, Liban, Entité sioniste

La guerre entre le Hamas et Entité sioniste : Une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth

Une frappe israélienne survenue vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth a causé la mort de 37 personnes, dont trois enfants, et a blessé 68 autres, comme l’a annoncé ce samedi 21 septembre le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, lors d’une conférence de presse.

Un bilan tragique après une frappe ciblée

Cette opération militaire, qualifiée de « ciblée », a eu des conséquences dévastatrices. Firass Abiad a déclaré : _« Le bilan s’élève à 37 morts, dont trois enfants et sept femmes »_. Ce raid s’est particulièrement attaché à frapper l’unité al-Radwan, la force d’élite du Hezbollah. Le ministre a également précisé que les secouristes avaient travaillé toute la nuit pour sauver les victimes et extraire les blessés des décombres. Un immeuble résidentiel s’est par ailleurs effondré suite à cette frappe.

Des cibles précises dans la ligne de mire israélienne

Selon une source proche du Hezbollah, la frappe visait une réunion du commandement de l’unité al-Radwan, qui a coûté la vie à 16 de ses membres. La source a indiqué : _« Le commandement de la force al-Radwan était réuni au sous-sol »_ d’un édifice touché par les bombardements.

Le numéro 2 du Hezbollah parmi les victimes

Parmi les 16 combattants tués, se trouvait Ibrahim Akil, considéré comme le numéro 2 du Hezbollah, ainsi qu’un autre haut commandant, Ahmed Mahmoud Wahbi. D’après un communiqué du Hezbollah, Ibrahim Akil avait _« dirigé jusqu’au début de cette année les opérations militaires de l’unité al-Radwan en soutien »_ au Hamas, qui est engagé dans un conflit avec Entité sioniste dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Par la suite, il a pris la tête de l’unité centrale de formation de l’organisation.

Réaction israélienne et implications politiques

De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir mené une frappe _« ciblée »_ pour _« éliminer »_ Ibrahim Akil ainsi qu’une _« dizaine de commandants »_ du Hezbollah, jugés responsables des tirs de roquettes fréquents sur le territoire israélien. Le Hezbollah a reconnu avoir _« planifié et supervisé la direction des opérations militaires de la force al-Radwan »_ depuis le début des hostilités, il y a environ un an.

Appels à la désescalade

Ce raid représente un nouveau coup dur porté au Hezbollah, qui subit déjà de nombreuses pertes à la suite d’explosions attribuées à Entité sioniste, visant ces derniers jours ses systèmes de communication. Face à cette escalade de violence, l’ONU a exprimé sa préoccupation et a appelé à la _« désescalade »_ ainsi qu’à la _« retenue maximale »_ de la part des belligérants.

Mise à jour : Les informations fournies sont actualisées à 18 h 05, avec le nouveau bilan des victimes.

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