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Entité sioniste a annoncé, samedi, avoir tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth. Cette déclaration intervient alors qu’une source proche du mouvement chiite libanais a signalé une perte de contact avec son leader.
La possible conséquence d’un événement majeur
Si cette information venait à être confirmée, la disparition de Hassan Nasrallah, considéré comme l’homme le plus influent du Liban, serait un coup dur pour son parti et pourrait déstabiliser le pays. Cela serait perçu comme une victoire significative pour Entité sioniste face à l’Iran et ses alliés dans la région.
Le Hezbollah, qui est le principal allié de l’Iran et l’ennemi juré d’Entité sioniste, n’a pas encore commenté la situation 15 heures après le raid israélien sur son fief. Ce dernier a ciblé, selon les autorités israéliennes, « le quartier général central du Hezbollah ».
Des informations inquiétantes
Une source liée au Hezbollah a déclaré que « le contact a été perdu » avec Hassan Nasrallah depuis vendredi soir, alors qu’il dirigeait le mouvement depuis 1992. Le lieutenant-colonel israélien Nadav Shoshani, sur le réseau social X, a affirmé: « Hassan Nasrallah est mort ». Un autre porte-parole de l’armée, le capitaine David Avraham, a corroboré cette déclaration auprès de l’AFP.
Agé de 64 ans, Hassan Nasrallah est une figure religieuse vénérée au Liban. Vivant dans la clandestinité depuis plusieurs années, il apparaît rarement en public. Plusieurs chaînes de télévision israéliennes ont rapporté qu’il était la cible d’une frappe particulièrement violente survenue dans un quartier densément peuplé de la banlieue sud de Beyrouth.
Répercussions du raid israélien
Suite à l’annonce israélienne, le général Herzi Halevi, chef d’état-major israélien, a déclaré : « Nous n’avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple : quiconque menace les citoyens d’Entité sioniste, nous saurons comment l’atteindre ».
Le raid de vendredi a causé la destruction de nombreux immeubles, entraînant la fuite de centaines de personnes et faisant au moins six victimes, selon le ministère libanais de la Santé.
Malgré ces frappes, le Hezbollah a réagi en tirant des roquettes vers un kibboutz et des cibles militaires situées dans le nord d’Entité sioniste. Après un avertissement d’évacuation de l’armée israélienne, de nombreuses familles de la banlieue sud ont fui leurs foyers, passant la nuit dans la rue.
« C’était une nuit très dure, les missiles tombaient au-dessus de chez nous. Je n’oublierai jamais les cris des enfants », a témoigné Hawraa el-Husseini, qui a été contrainte de fuir avec sa famille.
Accusations de ciblage des civils
Selon l’armée israélienne, les cibles choisies incluaient des immeubles civils abritant des dépôts d’armes et des centres de commandement du Hezbollah. Cependant, le mouvement libanais a démenti la présence de tels dépôts dans les immeubles visés.
Depuis lundi, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements contre le Hezbollah au Liban, marquant une escalade après un an d’échanges de tirs transfrontaliers. La situation s’est dégradée suite à l’ouverture d’un front par le Hezbollah au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Un cycle de violences ininterrompu
Entité sioniste justifie ses actions par la nécessité de restaurer la sécurité dans le nord du pays, où les tirs du Hezbollah sont fréquents. Samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir mené des « frappes d’envergure » sur des dizaines de cibles du mouvement dans le sud et l’est du Liban, soulignant qu’elle a également neutralisé le commandant d’une unité de missiles du Hezbollah.
Les opérations israéliennes contre le Hezbollah se poursuivront « jusqu’à ce que tous nos objectifs soient atteints », a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l’ONU, éteignant ainsi les espoirs de trêve proposés par Paris et Washington. Depuis le début de ces bombardements, le bilan dépasse les 700 morts, majoritairement des civils, selon le ministère libanais de la Santé, portant le total des victimes à plus de 1500 en un an, un chiffre largement supérieur à celui enregistré lors des 33 jours de conflit entre Entité sioniste et le Hezbollah en 2006.