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La nouvelle Olma-Plaza suscite de vives inquiétudes parmi les restaurateurs de St. Gallen. Depuis son ouverture, les conséquences économiques sur les établissements de la ville sont au cœur des préoccupations, alors que les professionnels de la gastronomie constatent une baisse de la fréquentation.
Un concept controversé
La Olma-Plaza, qui a été introduite à côté de l’entrée de la foire, a provoqué des critiques depuis le début. Ce nouvel espace comprend un restaurant et un club où les soirées peuvent se prolonger après la fermeture des halles. Urs Brülisauer, un exploitant de longue date du Festzelt The Cube, a exprimé son mécontentement envers la ville. Selon lui, alors que la municipalité a longtemps interdit l’élargissement des zones de fête pour des raisons de protection sonore, ce souci a disparu lorsque la demande de la Olma a été introduite.
Des restaurateurs inquiets
Le président de l’association régionale des restaurateurs de St. Gallen, René Rechsteiner, a reconnu que bien que le concept d’événements soit intéressant, il pose des problèmes pour les autres établissements, notamment ceux du centre-ville. Plusieurs restaurateurs se sont plaints de la situation, constatant une diminution de leur clientèle durant le premier week-end de la Olma.
Une fréquentation en baisse
Le premier week-end de la Olma a révélé une réalité déconcertante pour certains secteurs de la gastronomie. Des barmans du bar Alt St. Gallen ont remarqué un manque de clients, le comparant à un samedi ordinaire plutôt qu’à l’effervescence habituelle d’un samedi de la Olma. Joanna Florio, directrice de la Picante Bar, a également confirmé un changement significatif, indiquant que ce week-end ressemblait à un week-end traditionnel sans l’animation apportée par la foire.
Des ouvertures prolongées proposées
Face à cette situation, certains restaurateurs jugent que des horaires d’ouverture prolongés pourraient aider à compenser les pertes. Un bariste a suggéré que la ville autorise des ouvertures jusqu’à 4 heures du matin pour attirer les clients après la fermeture du club de la Olma-Plaza. Il estime que cela permettrait de capter une clientèle potentielle qui ne trouve pas d’alternative après la fermeture des événements.
La réaction des acteurs de la gastronomie
Werner Haltliger, propriétaire du Time Out, comprend les préoccupations de ses collègues, affirmant que chaque nouvel espace à la Olma détourne la clientèle des autres restaurateurs. Bien qu’il ait eu un bon week-end, il a remarqué que ses clients sont principalement plus âgés et préfèrent des endroits calmes après la foire. En revanche, les jeunes semblent moins attirés par le nouveau concept.
Il a également déposé une requête auprès de la municipalité afin que les établissements puissent rester ouverts jusqu’à 3 heures du matin pendant la Olma, pour maximiser les opportunités commerciales durant cet événement majeur.
Appels à la révision des règles
Les règles actuelles de la ville, qui n’autorisent que deux nuits de liberté par an pour la gastronomie, sont jugées trop restrictives par certains restaurateurs. Haltliger a critiqué cette approche, soulignant que même des événements aussi importants que la foire doivent fermer à 1 heure du matin. Il appelle les autorités à reconsidérer ces restrictions pour mieux soutenir les acteurs de la gastronomie pendant des événements majeurs.