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Israël prête à frapper l’Iran : tensions croissantes
Selon l’Autorité de diffusion israélienne, un consensus complet a été atteint concernant la méthode, le timing et l’intensité de la réponse à l’attaque menée par l’Iran lors de récentes consultations sécuritaires. Cette planification stratégique attend désormais l’approbation du cabinet ministériel restreint pour sa mise en œuvre.
Décisions clés et réunions secrètes
Le quotidien Yedioth Ahronoth révèle que la décision d’attaquer l’Iran sera prise par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Galant, et le chef d’état-major Herzi Halevi, qui seront en charge de la présentation des grandes lignes au cabinet ministériel.
Réponse attendue à l’attaque iranienne
Cette décision survient dans un contexte où Israël pourrait bientôt riposter à l’attaque par missiles lancée par l’Iran début octobre. Yedioth Ahronoth a rapporté qu’une réunion secrète a eu lieu récemment entre Netanyahu et les dirigeants militaires et du renseignement, pour discuter des plans d’attaque.
Lors de cette réunion, qui s’est tenue dans une base de renseignement, les participants ont abordé la réponse israélienne face à l’attaque iranienne, qui a vu près de 200 missiles balistiques tirés en guise de représailles pour l’assassinat du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Menaces de représailles
En réaction à cette escalade, le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant, a promis une attaque « fatale, précise et surprenante » contre l’Iran. Les alliés de Netanyahu au sein du gouvernement pressent pour une frappe ciblée sur les installations nucléaires et pétrolières iraniennes.
Position des États-Unis et implications globales
Les États-Unis s’efforcent de neutraliser ces installations nucléaires et pétrolières des cibles potentielles pour éviter des répercussions économiques mondiales, tout en réduisant le risque d’une guerre régionale. Selon le Washington Post, lors d’un appel téléphonique avec le président américain Joe Biden, Netanyahu a affirmé que les frappes israéliennes cibleraient des installations militaires, excluant les sites pétroliers ou nucléaires.
Conséquences potentielles sur le marché de l’énergie
Alors que Biden insiste sur le fait qu’il ne soutiendra pas des frappes contre les installations nucléaires, les marchés pétroliers sont en proie à des tensions croissantes à cause de la menace d’une attaque israélienne sur les champs pétroliers en Iran. Des analystes craignent que cette offensive puisse entraîner une hausse des prix de l’énergie, aggravant les tensions déjà existantes dans la région.