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Gisèle Pelicot a été victime de soumission chimique pendant une décennie, étant droguée à son insu pour être violée. Malgré plusieurs consultations avec des neurologues et des gynécologues en raison de problèmes de santé, aucun des professionnels qu’elle a rencontrés n’a jamais soupçonné qu’elle pouvait être une victime de ce type d’agression. Emmanuelle Piet, médecin de santé publique et experte sur les violences faites aux femmes, souligne la complexité du diagnostic dans de tels cas.
Des symptômes à reconnaître
La soumission chimique demeure un sujet méconnu pour de nombreux soignants. Leila Chaouachi, experte nationale en soumission chimique à l’ANSM, a pour mission de former les professionnels de santé afin qu’ils puissent mieux appréhender ce phénomène. Elle fournit également une liste de symptômes caractéristiques, notamment :
- Des trous noirs (amnésie)
- Des troubles de la vigilance
- De la somnolence
- Des vertiges
La difficulté réside également dans le fait de prouver la soumission chimique. La Maison des femmes de Saint-Denis propose un centre de dépistage pour aider les victimes dans cette démarche.
Témoignage de Gisèle Pelicot
Le parcours de Gisèle illustre les nombreuses difficultés rencontrées par les victimes de soumission chimique. Son combat pour faire reconnaître sa souffrance témoigne de l’importance d’une sensibilisation accrue dans le milieu médical.
Importance de la sensibilisation
Le travail de sensibilisation au sein des établissements de santé est primordial pour identifier et soutenir les victimes. La formation des professionnels sur les signes et symptômes de la soumission chimique pourrait contribuer à une meilleure prise en charge des victimes, leur permettant ainsi de recevoir l’aide et le soutien nécessaires.