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Washington s’attaque à la baisse des aides humanitaires à Gaza
Le Bureau ovale a déclaré que les États-Unis souhaitent remédier à la diminution des aides humanitaires dans la région de Gaza. Linda Thomas-Greenfield, la représentante américaine au Conseil de sécurité, a exprimé son désaccord avec la politique de famine dans le secteur.
Message des États-Unis
Le message adressé par le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin à leurs homologues israéliens survient après une récente baisse des aides humanitaires destinées aux habitants de Gaza.
Les États-Unis souhaitent que leur message entraîne une réponse constructive de la part d’Israël, tout en insistant sur le fait que les opérations israéliennes doivent se dérouler d’une manière qui ne mette pas en danger la vie des civils.
Alerte sur les aides
Les États-Unis ont averti mardi Israël que l’aide américaine pourrait être affectée si aucune amélioration n’était constatée concernant l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, a déclaré que Blinken et Austin avaient insisté auprès du gouvernement israélien sur la nécessité d’apporter des modifications pour augmenter le volume des aides qui parviennent à Gaza, qui se trouvent actuellement à des niveaux très bas.
Inquiétudes concernant la situation humanitaire
Miller a indiqué que Blinken et Austin avaient fait part de leurs préoccupations concernant la situation humanitaire à Gaza. Blinken a également précisé que l’augmentation des aides humanitaires ne devait pas être un événement ponctuel.
« Nous croyons que l’acheminement des aides vers Gaza est possible, et nous savons que les obstacles logistiques peuvent être surmontés », a ajouté Miller. Il a également mentionné qu’une période de 30 jours serait appropriée pour donner à Israël le temps nécessaire pour résoudre le problème de l’acheminement des aides.
Refus de la politique de famine
Linda Thomas-Greenfield a affirmé que l’aide alimentaire devait être abondante à Gaza, rejetant fermement la politique de famine. Lors d’une session du Conseil de sécurité à New York, elle a plaidé pour une trêve humanitaire afin de faciliter la distribution des aides et des provisions.
Elle a également souligné la nécessité pour Israël de collaborer avec les Nations Unies pour établir les bases de la reconstruction de Gaza, en précisant que l’armée israélienne ne devrait pas considérer les civils refusant l’évacuation comme des combattants.
Contexte du conflit
Les États-Unis expriment de vives inquiétudes concernant les ordres d’évacuation émis par Israël dans le nord de Gaza. Depuis 12 jours, l’armée d’occupation israélienne maintient le siège dans le nord du secteur, détruisant des dizaines de maisons dans la région de Jabalia ainsi que dans les villes de Beit Lahia et Beit Hanoun, empêchant l’entrée de nourriture, d’eau et de carburant, dans une tentative d’expulser les habitants, selon les observateurs.