Table of Contents
Retour des Sénégalais fuyant la guerre au Liban
Le Sénégal s’efforce de rapatrier ses citoyens qui ont fui la guerre en cours au Liban, notamment à travers des vols organisés par le gouvernement. Le dernier vol a atterri hier soir à Dakar, transportant 117 Sénégalais.
Une famille touchée par la tragédie
Parmi les rapatriés se trouve la jeune Hashem Mariam, âgée de 11 ans, qui a subi une fracture au pied. Son frère de 14 ans a été tué lorsque leur maison à Beyrouth a été frappée par un bombardement.
Hussein Hashem, le père de Mariam, a partagé son chagrin en accueillant sa fille blessée à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor : « J’ai tout perdu, mon fils, ma maison, mes rêves, » a-t-il déclaré, visiblement ému.
Il a ajouté : « Nous avions un fils de 14 ans qui a disparu soudainement. Dix minutes auparavant, je parlais avec lui. ‘Salut ?’ a-t-il dit. ‘Papa, viendras-tu me chercher ?’ Je lui ai répondu ‘Oui’… Dix minutes plus tard, ils m’ont appelé : ‘Il n’y a plus de maison, il n’y a plus de fils’. »
Une position claire du gouvernement sénégalais
Le Sénégal entretient des liens historiques avec le Liban et la Palestine. Lors d’une interview avec Reuters, la ministre des Affaires étrangères sénégalaise, Aïssata Tall Sall, a exprimé son indignation face aux bombardements israéliens : « La gouvernement sénégalais condamne avec fermeté les frappes de l’armée israélienne contre le Liban et les civils, ainsi que la destruction des infrastructures. »
Elle a fait savoir qu’environ mille citoyens sénégalais se trouvent actuellement au Liban, certains ayant déjà quitté le pays par leurs propres moyens avant le rapatriement.
Les conséquences humanitaires de la guerre
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, soutenu par les États-Unis, mène une offensive au Gaza, faisant plus de 142 000 victimes, principalement des enfants et des femmes. Plus de 10 000 personnes sont portées disparues, tandis qu’une grave crise humanitaire s’installe.
En réponse aux attaques israéliennes, le Hezbollah a intensifié ses attaques, tandis qu’Israël a élargi ses frappes au Liban, y compris la capitale, Beyrouth. Les pertes humaines résultant de cette escalade s’élèvent à 2 448 morts et plus de 11 471 blessés, selon des données officielles libanaises.
Une réaction internationale face à la crise
Le Sénégal, aux côtés d’autres nations, a dénoncé ce qui se passe dans la région, qualifiant ces événements de « génocide ». La ministre a exprimé une profonde déception face à l’inaction de la communauté internationale face à ces atrocités, soulignant que « des enfants sont tués, des hôpitaux sont bombardés, et des civils sont pris pour cibles ».