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Le Tribunal Supérieur de Justice de Madrid (TSJM) a récemment rejeté la demande de la municipalité de Fuenlabrada visant à suspendre les travaux du centre de mineurs de La Cantueña. Cette décision confirme la volonté de la Communauté de Madrid d’avancer dans ce projet, malgré les inquiétudes exprimées par le Conseil municipal.
Rejet de la demande de suspension
Dans une résolution à laquelle a eu accès Europa Press, le TSJM a refusé la mesure de suspension des travaux demandée par le Conseil municipal. Ce dernier avait formulé un recours contre l’exécution du contrat de la Communauté de Madrid, qui prévoit la transformation partielle du bâtiment de La Cantueña en un centre d’accueil pour mineurs.
Arguments du TSJM
La Chambre a souligné que la situation des mineurs non accompagnés, en forte hausse en Espagne, justifie la nécessité d’adapter les infrastructures disponibles. Le bâtiment de La Cantueña, inoccupé depuis plusieurs années, doit être réaménagé pour répondre aux besoins urgents de ces jeunes. Le tribunal a affirmé que ces travaux de transformation du bâtiment doivent primer sur les préoccupations urbanistiques soulevées par la municipalité.
Impact sur la municipalité
Le Conseil municipal de Fuenlabrada estime que l’exécution du contrat causerait des préjudices « de difficile réparation », remettant en question la conformité des travaux avec le contrat de cession des terrains. Il argue que cela pourrait conduire à des problèmes juridiques importants lors de la récupération de la propriété du bâtiment.
Situation des travaux et arrivée des mineurs
Malgré les tentatives de la municipalité de stopper les travaux, une décision judiciaire a validé leur poursuite en raison de la pression migratoire. Les premiers mineurs migrants sont arrivés à La Cantueña durant le dernier week-end de septembre, et la conseillère de la Communauté de Madrid, Ana Dávila, a déclaré que le centre fonctionne « avec totale normalité ».
Controverses autour de l’emplacement
La localisation du centre, dans le polygone de Cobo Calleja, éloigné des zones résidentielles, a suscité des débats entre les autorités régionales et locales. Le maire de Fuenlabrada, Javier Ayala, a exprimé sa « préoccupation » auprès de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance concernant l’ouverture de ce macrocentre de mineurs non accompagnés.