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Le procès concernant Nicolas Bay, ancien eurodéputé du Rassemblement National (RN), a récemment mis en lumière des revues de presse qu’il a présentées pour prouver le travail de son assistant parlementaire. Ce dernier est accusé d’avoir détourné des fonds publics européens.
Des revues de presse contestées
En 2018, Nicolas Bay a transmis au juge d’instruction des revues de presse papier, censées attester du travail effectué par son assistant en 2014. Lors de son audition au tribunal de Paris, il a eu du mal à expliquer la provenance et la véracité de ces documents.
Une défense similaire à celle de ses co-accusés
Bien qu’il ait quitté le RN pour rejoindre Éric Zemmour en 2022, puis Marion Maréchal en 2024, Nicolas Bay partage une défense similaire à celle de ses co-prévenus. Âgé de 46 ans, il s’est présenté au tribunal en costume bleu foncé, s’exprimant avec vivacité et gesticulant fréquemment en direction de son ancien collaborateur, Timothée Houssin.
Les accusations de détournement de fonds
L’assistant parlementaire de Nicolas Bay, embauché du 1er juillet 2014 au 31 mars 2015 pour un montant total de 39 000 euros, est accusé de ne pas avoir travaillé pour le parlement mais pour le RN en France. Cette situation a conduit à des accusations de détournement de fonds publics européens et de recel.
Les difficultés de Nicolas Bay à prouver son cas
Au cours de son interrogatoire, Nicolas Bay a évoqué les 112 pages de revues de presse qu’il a fournies. Il a expliqué qu’il avait du mal à reconstituer le travail effectué par son assistant, affirmant avoir pris la liberté de rédiger une page de garde pour contextualiser ces documents.
Des modifications non signalées
Nicolas Bay a été interrogé sur des éléments postérieurs à 2014 présents dans ces revues de presse. La présidente du tribunal a souligné qu’il n’avait pas mentionné ces modifications au juge d’instruction en 2018, ce qui a suscité des questions sur la transparence de ses déclarations.
La réponse de Nicolas Bay
Nicolas Bay a exprimé des regrets quant à sa clarté lors de son audition précédente, reconnaissant qu’il aurait dû être plus explicite. Il a insisté sur le fait qu’il avait fourni des notes et des documents en tant qu’assistant parlementaire, soutenant qu’il n’avait travaillé pour le parti que sur une base bénévole.
Le rôle de Timothée Houssin
Timothée Houssin, qui a depuis été élu député, a été engagé par Nicolas Bay peu après la fin de son contrat d’assistant parlementaire. Cette transition a conduit à des spéculations sur les liens entre les deux hommes et le travail effectué durant cette période.
Un procès sous haute surveillance
Le procès de Nicolas Bay et de son assistant se déroule dans un contexte de vigilance accrue, avec des implications potentielles pour le RN et ses pratiques. Les témoins et les preuves présentés seront cruciaux pour déterminer l’issue de cette affaire.