Table of Contents
La secrétaire générale du Parti Populaire, Cuca Gamarra, a récemment accordé une interview à *La Mirada Crítica*, où elle a exprimé son soutien aux femmes qui dénoncent des comportements inappropriés d’Íñigo Errejón, ancien porte-parole de Sumar. Elle a fermement condamné ces actes, soulignant que même Errejón semble reconnaître sa responsabilité dans cette affaire.
Demandes de responsabilité
Gamarra a appelé la vice-présidente du gouvernement, Yolanda Díaz, à se présenter pour fournir des explications et prendre ses responsabilités en tant que dirigeante de Sumar. Elle a indiqué que les accusations à l’encontre d’Errejón étaient connues depuis un an, et que le parti avait choisi de les dissimuler plutôt que de les dénoncer. « Tout cela se savait depuis longtemps et ils ont continué à le couvrir », a-t-elle déclaré.
Critique du gouvernement
Selon Gamarra, il s’agit d’un homme politique d’une grande importance dans le cadre d’un gouvernement de coalition qui prétendait être le plus féministe de l’histoire et lutter contre la corruption. « Aujourd’hui, tout cela s’effondre comme un grand mensonge », a-t-elle ajouté.
Accusations supplémentaires
Elle a également évoqué les difficultés rencontrées par le gouvernement, affirmant qu’il était « acculé par les affaires qui touchent son entourage personnel et son parti », faisant référence à l’ex-nombre deux, José Luis Ábalos, qui pourrait bientôt être mis en cause par le Tribunal Suprême. « Il semble que l’arrivée de ces fonds à Ferraz se confirme de plus en plus », a-t-elle déclaré.
Corruption et stratégie politique
Gamarra a accusé le Premier ministre Sánchez d’être impliqué dans une « stratégie pour tenter de dissimuler la corruption ». Elle a rappelé que l’épouse du président utilisait Moncloa pour rencontrer des entrepreneurs qui étaient ensuite favorisés par les actions du gouvernement.
Ces déclarations mettent en lumière les tensions croissantes au sein du paysage politique espagnol, alors que les accusations de corruption continuent de peser sur le gouvernement actuel.