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La peur des femmes face aux nuits plus sombres

by Sara
France

À l’approche d’octobre, les journées raccourcissent et les nuits deviennent plus sombres, intensifiant les peurs de nombreuses femmes concernant leur sécurité. Ce changement d’heure n’est pas seulement une question d’ajuster les montres, mais aussi un facteur de stress qui mérite d’être pris en compte.

Des nuits plus sombres, des craintes amplifiées

Lorsque l’heure d’été prend fin, les inquiétudes pour la sécurité personnelle augmentent. Les femmes doivent naviguer dans des rues mal éclairées et des parcs sombres, souvent en optant pour rester chez elles plutôt que de risquer une sortie après la tombée de la nuit.

Expériences personnelles de femmes

Une mère, nettoyant dans une école, commence son travail à 3 heures du matin. En été, la lumière naturelle l’accompagne, mais en automne et en hiver, avec l’extinction des lampadaires entre 1h et 5h30, elle doit traverser l’obscurité totale pour se rendre au travail. Cette situation est source d’angoisse pour ses proches.

La vigilance accrue lors des déplacements

Les trajets du soir, même à 18 heures, peuvent sembler inquiétants. Bien que le transport en commun soit généralement sûr, la marche jusqu’à la maison augmente la vigilance. Les femmes tendent à diminuer le volume de leurs écouteurs, à serrer leurs clés dans la main et à éviter le contact visuel, un comportement devenu presque instinctif.

Une anxiété qui persiste

La peur ne s’arrête pas à la porte de la maison. À l’intérieur, il est courant d’hésiter à allumer les lumières ou à tirer les rideaux, de peur d’attirer l’attention de quelqu’un potentiellement malveillant. Cette vigilance constante peut être épuisante.

Une réalité partagée

Il est alarmant de constater qu’une femme sur deux se sent en danger lorsqu’elle marche seule la nuit, qu’il s’agisse d’un quartier animé ou non. Alors même que la rationalité nous dit que 21 heures n’est pas tard, la peur de la violence s’infiltre dans l’esprit, rendant chaque sortie un défi mental.

Appel à la révision du changement d’heure

Face à ces préoccupations, certains plaident pour l’abrogation du changement d’heure, le considérant comme désuet et dangereux. Il est temps d’explorer des solutions qui garantissent la sécurité de toutes les femmes, leur permettant de vivre sans peur à la tombée de la nuit.

Emma Clarke

Vous pouvez oublier ce jogging après le travail dans le parc

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