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Économies sur le transport public : focus sur les zones rurales

par Sara
France

Des économies sur le transport public pourraient se concentrer en premier lieu dans les zones rurales, selon le Städtetag de Rhénanie-Palatinat. Cela est dû au fait que, dans ces régions, le nombre de passagers entre les villages est relativement faible, ce qui rend les réductions de service plus possibles.

Besoin d’économies dans les zones rurales

Lisa Diener, la directrice exécutive, a souligné que les zones rurales présentent un besoin d’économies et un potentiel considérables. Dans les régions urbaines, les chiffres de fréquentation sont nettement plus élevés. « Les passagers seront le critère déterminant, qu’il s’agisse de la campagne ou de la ville », a-t-elle déclaré.

Conflits d’objectifs et adaptation du service

Diener a également reconnu que la réduction de l’offre récemment établie dans les zones rurales ne serait pas sans conflits. « Un certain conflit d’objectifs se pose », a-t-elle ajouté. Il faut du temps pour qu’un service de transport s’établisse et cela coûte cher. « Nous sommes cependant dans une période où nous n’avons plus les moyens de l’offrir ».

Le nouvel indice de transport public prévu pour 2025

Les discussions ne portent pas sur l’annulation de lignes entières, mais sur la nécessité de réduire le nombre de bus, par exemple, à certaines heures de la journée où le nombre de passagers est faible. La ministre des Transports, Katrin Eder, a récemment indiqué qu’il ne s’agissait pas de supprimer globalement dix pour cent de toutes les lignes de bus.

Les coûts du transport public ont considérablement augmenté ces dernières années. « Et ces coûts continuent d’augmenter », a déclaré Diener. Les augmentations de coûts concernent l’énergie, mais aussi le personnel, en raison des hausses de salaires.

Un index pour compenser la hausse des coûts

Les coûts de personnel vont être augmentés par un nouvel indice de transport public, prévu pour l’année prochaine. Cet indice ne s’appliquera qu’aux nouveaux contrats, mais des débats se poursuivent sur son application aux contrats existants. L’objectif est que les collectivités publiques puissent atténuer les augmentations de coûts pour le secteur.

Appels à un programme de financement pour les bus électriques

Un autre défi à venir concerne le renouvellement des véhicules. La loi sur l’acquisition de véhicules routiers propres exige des quotas pour les véhicules à propulsion alternative. Cependant, un bus électrique coûte environ trois fois plus cher qu’un bus diesel. Les coûts ne s’arrêtent pas là, car les installations de maintenance doivent également être adaptées, ce qui entraîne des exigences différentes en matière de sécurité incendie.

Une grande ville a estimé que l’adaptation de son installation de maintenance coûterait 50 millions d’euros. « Et en Rhénanie-Palatinat, nous n’avons pas de programme de financement pour cela, » a indiqué Diener, rendant la situation encore plus difficile pour les collectivités locales dans la région.

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