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Le 29 octobre, plus d’une dizaine de pays de l’Union Européenne ont exprimé leur « profonde préoccupation » face aux allégations d’irrégularités lors du processus électoral en Géorgie. L’organisme électoral du pays a déclaré la victoire du parti au pouvoir, le Rêve Géorgien, tandis que la présidente Salome Zurabishvili et d’autres forces d’opposition ont dénoncé des fraudes.
Appel à une enquête impartiale
Dans un communiqué signé par les ministres de treize nations, dont la France, la Pologne et le Portugal, il a été déclaré : « Nous condamnons toutes les violations des normes internationales pour des élections libres et justes. Nous partageons vos inquiétudes et exigeons une enquête impartiale sur les allégations, ainsi que la réparation des violations constatées. »
Soutien au peuple géorgien
Les pays de l’Union Européenne ont également affirmé être « aux côtés » du peuple géorgien en ces temps difficiles, en soulignant l’importance que les manifestations et la réaction du gouvernement demeurent pacifiques. Les observateurs internationaux ont signalé des violations tout au long de la campagne électorale et le jour des élections.
Normes d’intégrité électorale
Les ministres ont insisté sur le fait que les violations de l’intégrité électorale « sont incompatibles avec les standards attendus d’un candidat à l’Union Européenne » et constituent « une trahison à l’aspiration légitime du peuple géorgien vers l’Europe ».
L’importance de l’État de droit
Enfin, ils ont souligné que le respect de l’État de droit et la tenue d’élections libres et justes sont « fondamentaux » pour que la Géorgie progresse sur son chemin vers l’UE. Ils ont également critiqué la « visite prématurée » du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, en Géorgie, précisant qu’il « ne parle pas au nom » des 27, car la Hongrie préside actuellement le Conseil de l’Union Européenne.