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Al Pacino a récemment publié ses mémoires, un ouvrage captivant où il retrace sa jeunesse, ses succès, ses défis, son amour pour le théâtre, notamment pour Shakespeare, et aborde sa vieillesse. Cette biographie s’avère être un incontournable pour les amateurs de cinéma.
Un acteur emblématique du Nouvel Hollywood
Pacino, aux côtés de Robert De Niro, représente l’une des figures emblématiques de ce qu’on appelle « le Nouvel Hollywood ». Contrairement à De Niro, qui reste discret sur son art et n’écrira probablement jamais d’autobiographie, Pacino, plus intellectuel et ouvert, a décidé de partager son histoire. Bien que rédigée à partir de nombreuses heures d’interviews avec un journaliste anonyme, son récit est à la fois fascinant et essentiel, offrant une perspective authentique de sa carrière.
Une filmographie impressionnante
Les années 1970 ont été particulièrement fructueuses pour Pacino. Sa filmographie comprend des œuvres marquantes telles que Panique à Needle Park, L’Épouvantail et les célèbres Le Parrain de Francis Ford Coppola. Le premier film de la saga est considéré comme un chef-d’œuvre, tandis que le second le surpasse avec une scène finale inoubliable. Il a également joué dans Un après-midi de chien, Serpico, et Scarface, ce dernier étant un film culte parmi les rappeurs. Son rôle dans Heat aux côtés de De Niro, bien qu’éphémère, demeure un moment mémorable.
Souvenirs de jeunesse et rencontres marquantes
Dans ses mémoires, Pacino évoque son enfance dans le sud du Bronx et son surnom affectueux « Sonny Boy » donné par sa mère. Il parle de ses premiers pas dans le théâtre et du moment où Coppola lui propose le rôle de Michael Corleone. Sa rencontre avec Marlon Brando, qu’il décrit de manière inoubliable, ainsi que sa complicité avec Diane Keaton, ajoutent une touche personnelle et émotive à son récit.
De l’ombre à la lumière
Pacino n’hésite pas à aborder des périodes difficiles de sa vie, notamment son addiction à l’alcool et à la cocaïne dans les années 1970, ainsi que la chute de sa carrière dans les années suivantes, où il se retrouve endetté. Il parle également de son amour pour le théâtre et sa passion pour Shakespeare, illustrée par son documentaire Looking for Richard, qui n’a pourtant pas rencontré le succès escompté. Dans cette introspection, il choisit de ne pas se concentrer sur ses collaborations avec De Niro, mais plutôt sur sa passion pour la scène.
Réflexions sur la vieillesse
Dans la dernière partie de ses mémoires, Pacino partage ses réflexions sur le vieillissement, notamment son expérience de devenir père à 83 ans. Il s’interroge sur ce que son fils comprendra de son parcours. À travers ces pages, il transmet un témoignage poignant sur la vie, la mémoire et la fierté d’un père envers son héritage.
Al Pacino, Sonny Boy. Mémoires, Seuil, 380 pages, 27€.