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Plus de 240 programmes de premier cycle, de doctorat, de master et de certificats d’études supérieures à l’Université du Connecticut (UConn) pourraient être menacés de suppression, représentant plus de la moitié de l’offre académique de l’établissement. Cette situation découle de l’application des critères de faible inscription établis par le bureau du provost.
Analyse des programmes en danger
Une analyse des nouvelles données sur l’achèvement des diplômes a révélé que davantage de majeurs sont à risque d’être supprimés que ceux qui ont été épargnés par la révision exhaustive des programmes à faible inscription. Selon les représentants de l’université, le processus de révision est encore en cours, mais enseignants et étudiants restent sceptiques quant à ses objectifs et ses résultats potentiels.
Stephanie Reitz, porte-parole de UConn, a exprimé son désaccord face à des généralisations selon lesquelles un grand nombre de majeurs seraient en péril, les qualifiant de « représentation inexacte du processus ».
Programmes concernés
Des inquiétudes ont été soulevées concernant 70 majeurs de premier cycle qui pourraient être consolidés ou fermés, car ils n’ont pas atteint un seuil de 100 diplômes obtenus ces cinq dernières années. Parmi les programmes examinés figurent l’éducation spécialisée, la philosophie, l’entraînement sportif, les études environnementales, l’art, la musique, le travail social, les géosciences, la physique de l’ingénierie, les études sur le genre et la sexualité des femmes, ainsi que les études africaines.
Réactions de la communauté universitaire
Les doyens et les unités académiques de l’université ont jusqu’à vendredi pour recommander la suspension, la fermeture, la consolidation ou la continuation de ces programmes. Anne D’Alleva, provost et vice-présidente exécutive, a assuré que des plans détaillés seraient élaborés pour permettre aux étudiants actuels de terminer leurs diplômes si un programme cessait d’accueillir des étudiants, fermait ou subissait des modifications importantes.
Pression sur les départements
Malgré les assurances de l’administration, certains professeurs ont exprimé leur inquiétude face à la pression engendrée par la date limite du 1er novembre, craignant que des décisions hâtives ne nuisent à la solidité de leurs départements. Andrea Celli, professeur associé, a indiqué que les enseignants du département des Littératures, Cultures et Langues avaient voté pour avancer avec la révision, après que tous les programmes de son département, à l’exception de l’espagnol, aient été signalés.
Critiques du processus d’évaluation
Christopher Vials, président du chapitre de l’Association américaine des professeurs d’université à UConn, a critiqué le processus en cours, le qualifiant d’unprecedented. Selon lui, la forme d’évaluation que doivent remplir les programmes à faible inscription semble mal pensée et ne prend pas en compte toutes les dimensions importantes des programmes concernés.
Impact sur les programmes à faible inscription
Actuellement, UConn considère au moins 240 programmes comme ayant une faible inscription, avec des seuils de diplômes variés selon les niveaux d’études. Par exemple, pour les programmes de premier cycle, le seuil est de 100 diplômes en cinq ans, tandis que pour les programmes de master, il est de 50 diplômes. Environ 75 % des programmes de premier cycle tombent en dessous de la moyenne d’achèvement des diplômes.
Perspectives d’avenir
Bien que des licenciements ne semblent pas envisagés pour le moment, Vials a exprimé des craintes que ce processus puisse constituer un premier pas vers des réductions d’effectifs. Il a noté qu’il est probable que UConn coupe certains programmes, possiblement plus que jamais auparavant. Les options pour les programmes à faible inscription pourraient inclure la révision des curriculums pour les rendre plus attrayants ou la combinaison de certains programmes.
Conclusion du processus d’évaluation
Reitz a souligné qu’il existe une différence entre un programme intentionnellement petit et un programme sous-inscrit. Les programmes qui ne respectent pas le seuil de complétion pour des raisons justifiables, telles que les normes d’accréditation ou la capacité des installations/facultés, pourraient continuer à exister comme auparavant. L’université est en train d’évaluer la pertinence et la taille de son portefeuille de programmes pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins d’aujourd’hui et de demain des étudiants.