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Près d’une semaine après le naufrage de leur bateau dans la mer Rouge au large des côtes égyptiennes, tous les plongeurs mayennais sont de retour en Mayenne. Parmi eux, Pascal Leroux dénonce la gestion du Consulat français sur place.
Une prise en charge très contestée
Les 18 mayennais du club Subaquatique de Laval, qui ont frôlé la mort lors du naufrage, sont tous rentrés chez eux. Pascal Leroux, l’un des rescapés, reste profondément marqué par cette expérience traumatisante survenue dans la nuit du 23 au 24 octobre. Il exprime sa colère face à la réaction du Consulat de France au Caire, qu’il accuse d’un manque flagrant d’empathie et de soutien.
Pas de prise en charge des billets d’avion retour
Après avoir vécu une épreuve épuisante, les plongeurs ont dû faire un long trajet en bus de 14 heures jusqu’au Caire, pris en charge par leur compagnie de plongée. À leur arrivée, ils ont passé une nuit à l’hôtel avant de se rendre au Consulat. Pascal Leroux se souvient de l’accueil glacé : « Le Consul général nous demande si nous avons contacté nos assurances et nous accuse de vouloir de l’assistance », relate-t-il, déplorant un manque de soutien.
“C’est quand même scandaleux”
Le Consulat a refusé de prendre en charge les frais de 55 euros par personne pour un laissez-passer, nécessaire pour remplacer les passeports perdus en mer, ainsi que les billets de retour. Cette situation a laissé Pascal Leroux perplexe : « Nous ne demandions pas l’aumône, juste de l’aide, même financière », explique-t-il. Il ajoute que cela est d’autant plus incompréhensible dans un pays comme la France, où il espérait un meilleur soutien des institutions.
Demande de feedback au Consulat
Pour couronner le tout, Pascal Leroux indique que le Consulat a demandé aux rescapés d’envoyer un mail de satisfaction quant à l’accueil reçu. En réponse, le ministère des Affaires Étrangères a assuré qu’ils avaient suivi de près la situation des naufragés et qu’ils avaient pu regagner la France avec l’aide d’un laissez-passer consulaire.