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Steve Coogan brille dans ce nouvel hommage à Dr. Strangelove, un classique de la satire nucléaire, présenté au Noel Coward Theatre à Londres. Dans cette adaptation signée Armando Iannucci, Coogan incarne avec brio le fantôme dément de Peter Sellers, plongeant les spectateurs dans la folie thermonucléaire de ce film culte de Stanley Kubrick.
Une performance éblouissante
Dans ce film noir et blanc sorti en 1964, Peter Sellers interprétait plusieurs rôles emblématiques, dont un officier de l’RAF britannique et un président américain face à une crise. Coogan, quant à lui, jongle entre ces personnages, y compris le ‘docteur’ Strangelove, un vilain à la James Bond, muni de membres artificiels défectueux et convaincu qu’il peut maîtriser la catastrophe à l’aide d’une règle circulaire.
Un hommage fidèle et audacieux
L’adaptation d’Iannucci reste fidèle à l’esprit du film original tout en le modernisant subtilement. Les blagues de Kubrick, telles que l’exclamation désespérée du président : ‘Vous ne pouvez pas vous battre ici – c’est la salle de guerre !’, résonnent toujours aussi fort. La mise en scène de Sean Foley allie efficacité et humour, évitant les écueils d’une représentation statique.
Une distribution impressionnante
Coogan impressionne avec son talent à passer d’un personnage à l’autre sans effort apparent. Les performances des autres acteurs, notamment John Hopkins dans le rôle du général Ripper, ajoutent une profondeur au spectacle. La pièce attire déjà un public majoritairement masculin d’âge moyen, qui se retrouve face aux thèmes parfois inconfortables du film, tels que le sexisme historique.
Informations pratiques
La représentation de Dr. Strangelove se poursuit jusqu’au 25 janvier 2025, offrant aux amateurs de théâtre une occasion de redécouvrir cette satire intemporelle sur l’armageddon nucléaire à travers le prisme d’une interprétation moderne et percutante.