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Cette semaine, l’attention se porte sur un événement majeur : les auditions des 26 commissaires européens désignés par les États membres. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a attribué les portefeuilles à ces commissaires, qui doivent maintenant défendre leurs compétences devant les commissions parlementaires.
Un processus crucial pour l’avenir de l’Europe
Chaque commissaire sera soumis à un examen rigoureux, où il devra justifier de ses qualifications. Il est courant que certains candidats soient rejetés, souvent pour des raisons d’inexpérience ou de conflits d’intérêt. À l’issue des auditions, un vote déterminera si l’ensemble de ce collège de commissaires obtiendra la majorité requise pour s’installer définitivement.
Des candidats controversés
Parmi les commissaires, plusieurs profils suscitent déjà des interrogations. Rafaelle Fitto, un Italien proche de Giorgia Meloni, a été nommé vice-président exécutif, ce qui marque une première dans l’histoire de l’Union, attribuée à un parti de droite radicale. De son côté, Olivier Varhelyi, envoyé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, est critiqué pour son apparent manque de loyauté envers le projet européen.
Sur le plan politique opposé, Teresa Ribera, la socialiste espagnole et première vice-présidente en charge de la transition écologique, fait face à des critiques de la part des Français pour ses positions anti-nucléaire. Ce débat est d’autant plus brûlant étant donné que la France a choisi de ne pas présenter son commissaire expérimenté et a nommé Stéphane Séjourné, qui débute dans ce rôle.
Les voix du Parlement
Pour discuter de ces enjeux, le débat accueillera trois députés européens : Ana Catarina Mendes, vice-présidente du groupe S&D, Paolo Borchia, membre du groupe Patriotes pour L’Europe, et Fabienne Keller, eurodéputée française du groupe Renaissance.