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Dans trois semaines, Max Verstappen pourrait être couronné champion du monde 2024 s’il termine le Grand Prix de Las Vegas devant Lando Norris. Pour que le pilote de McLaren garde une chance de disputer les deux dernières courses, il devra marquer trois points de plus que le leader de Red Bull. Toutefois, cette tâche semble difficile au vu de la forme actuelle de Norris, qui affichait un visage déçu à la fin de la course, tandis que « Mad Max » plaisantait avec les journalistes.
La performance de Verstappen et les défis de Norris
« Max était clairement plus rapide que nous, donc je pense que s’il avait pris un bon départ, il nous aurait probablement doublés. Notre rythme était similaire à celui de George Russell, mais le Red Bull était bien plus rapide », a reconnu Norris, déçu de son sixième place après avoir pris la pole position. Sur ses sept poles en 2024, Norris n’a réussi à convertir que trois en victoires (Miami, Pays-Bas et Singapour).
Un tournant décisif
Le drapeau rouge déclenché par un accident impliquant Franco Colapinto lors de la 32e tour a bouleversé le cours de la course. « Nous n’avons rien fait de mal. Peu importe ce que dit la foule, rester à l’extérieur n’était pas la bonne décision. Il ne devrait pas y avoir de drapeau rouge, mais clairement, un accident a provoqué cela. C’est la vie, parfois. On prend des risques et cela leur a réussi. Ce n’est pas du talent, c’est de la chance », a ajouté Norris, faisant référence à Verstappen et aux pilotes d’Alpine, les seuls à avoir choisi de rester en piste.
27 ans plus tard : un podium historique pour la France
Cette décision a permis à Esteban Ocon et Pierre Gasly de réaliser un exploit pour le sport automobile français. Ce fut la première fois depuis le GP d’Espagne en 1997 que deux pilotes français se retrouvaient sur le même podium. Ce jour-là, Olivier Panis (Prost Honda) et Jean Alesi (Benetton Renault) avaient accompagné Jacques Villeneuve (Williams Renault) sur le podium. La joie dans le garage d’Alpine, autrefois théâtre de vives tensions entre ses pilotes, semblait donc justifiée.
Verstappen en tête
Aucun enthousiasme ne pouvait rivaliser avec celui de Verstappen, qui est sorti du GP de Sao Paulo avec 31 points, incluant sa quatrième place lors de la course sprint et le bonus pour le meilleur tour. C’était le deuxième meilleur score de son année, juste derrière les 33 points obtenus au GP de Chine. À Interlagos, « Mad Max » a marqué plus de points que le total de son coéquipier Sergio Pérez lors des sept dernières courses. Ce résultat est crucial pour sa quête d’un quatrième titre mondial.
Une interaction mémorable avec la presse
« Je vous remercie d’être présents, mais je ne vois aucun journaliste britannique. Ont-ils dû courir à l’aéroport ? Ou ne savent-ils pas où se tient cette conférence de presse ? », a plaisanté Verstappen, provoquant des rires dans l’auditoire. Sur les huit questions posées au triple champion du monde, sept provenaient de médias brésiliens, la dernière étant celle du quotidien français L’Équipe.
Les sanctions contre Norris
A la fin de la course, Norris a reçu une bonne nouvelle. Il était sous la menace d’une sanction pour être sorti de la grille alors que le signal de départ avait été annulé. Le directeur de course avait lancé la procédure d’annulation en indiquant que les pilotes ne devaient pas quitter la grille. Bien que le message ait été correctement transmis, Norris avait ignoré l’ordre et pris un tour supplémentaire, précipitant ainsi l’action des pilotes derrière lui. Il a donc écopé d’une réprimande et d’une amende de 5 000 euros. Russell et Liam Lawson ont également été examinés pour le même incident, mais seule Russell a reçu la même sanction que Norris, tandis que Lawson a été épargné.