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SpaceX a récemment franchi une étape importante dans ses ambitions spatiales. À la mi-octobre, la société a réussi le cinquième vol d’essai de son vaisseau Starship depuis sa plateforme de lancement à Boca Chica, au Texas. Pour la première fois, l’entreprise dirigée par Elon Musk a également testé le système de récupération du propulseur Mechazilla, qui vise à « sauver » la première étape de la fusée.
Préparatifs pour le test de rechargement orbital
Au-delà de cet exploit, SpaceX s’efforce d’atteindre de nouveaux objectifs pour transporter des équipages et des charges vers diverses destinations telles que la Terre, la Lune ou Mars. En mars 2024, l’entreprise prévoit de réaliser un test de rechargement de Starship en orbite, afin d’évaluer le potentiel de sa fusée pour les missions à long terme.
Importance de la démonstration orbital
Cette démonstration représente un développement clé pour Starship et est essentielle à la capacité de SpaceX d’accomplir la mission lunaire Artemis de la NASA. Il y a quatre ans, SpaceX avait signé un contrat de plus de 50 millions d’euros avec l’agence spatiale américaine pour utiliser ses vaisseaux Starship comme réservoirs de carburant, permettant le transfert de propulseur en orbite.
Un pas vers une nouvelle ère d’exploration
Kent Chojnacki, sous-directeur du programme Human Landing System (HLS) de la NASA, a précisé dans une interview que ce test serait une première à grande échelle et marquerait « un grand pas ». Selon lui, « une fois que cela sera accompli, la porte sera ouverte à la possibilité de déplacer d’énormes quantités de charges utiles hors de l’atmosphère terrestre ».
La NASA espère également que cette technologie de rechargement en vol permettra de « gérer des fluides cryogéniques à long terme », ce qui est crucial pour établir une présence durable sur la Lune et faciliter les missions habitées vers Mars.
Comment se déroulera le rechargement de Starship?
Pour l’année prochaine, deux fusées Starship seront lancées en orbite terrestre basse avec un intervalle de trois à quatre semaines. Une fois en orbite, les deux véhicules se rencontreront et s’accoleront, permettant à l’un de transférer du propulseur à l’autre. Après cette manœuvre, les deux fusées se désaccoupleront et réintégreront l’atmosphère terrestre.