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Les actions d’Evotec ont chuté de plus de 17 % suite à la publication des résultats du troisième trimestre de l’entreprise, qui ont révélé des ventes et des bénéfices inférieurs aux attentes des analystes.
Résultats financiers décevants
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre a été de 3 % inférieur aux prévisions, en raison de performances faibles dans les segments Shared R&D et Just Evotec. Les résultats ont également mis en évidence un progrès plus lent que prévu dans l’amélioration de la marge brute, principalement en raison des coûts fixes élevés dans Shared R&D et des coûts de montée en puissance de Just Evotec.
Perte d’EBITDA ajusté
Pour cette période, l’EBITDA ajusté a été rapporté avec une perte de 5,5 millions d’euros, bien au-dessus des attentes des analystes, qui s’élevaient à 2,1 millions d’euros. Ces résultats décevants ont été aggravés par la reconnaissance par Evotec qu’une amélioration de la rentabilité au quatrième trimestre serait essentielle pour atteindre les prévisions annuelles.
Prévisions et perspectives
Les analystes avaient déjà signalé que ces résultats faibles du troisième trimestre pourraient peser sur la capacité de l’entreprise à atteindre les attentes consensuelles, notamment en raison de la lente reprise dans les secteurs clés de profit. Bien que la direction d’Evotec ait maintenu ses prévisions pour 2024, confirmant une fourchette cible de revenus comprise entre 790 millions et 820 millions d’euros, elle a précisé qu’il était plus probable de se situer à l’extrémité inférieure de cette fourchette pour l’EBITDA ajusté.
Défis financiers
La perspective de l’entreprise concernant l’EBITDA, qui se situe entre 15 millions et 35 millions d’euros, est jugée conservative, avec des analystes soulignant les coûts fixes élevés et les économies lentes découlant de sa stratégie Priority Reset comme des facteurs limitant les améliorations. Les analystes de Jefferies ont noté qu’il est important que le fardeau des covenants de la dette se lève après l’octroi d’une nouvelle dérogation de 12 mois, l’accent étant désormais mis sur la récupération des profits à partir de 2025.
Flux de trésorerie et partenariats
Le flux de trésorerie est également devenu positif au troisième trimestre, soutenu par plusieurs paiements de son partenaire Bristol-Myers Squibb. De plus, l’entreprise a réduit ses dépenses d’investissement grâce à l’achèvement de la construction de sa seconde installation J.POD. Un potentiel flux de trésorerie au quatrième trimestre provenant de crédits d’impôt R&D, dépassant 50 millions d’euros, a également été noté.