Table of Contents
Les résultats des élections américaines mettent en évidence un renforcement du pouvoir de Donald Trump, qui semble avoir sécurisé des positions clés tout en faisant face à des résistances dans certains États.
Les Swing States en faveur de Trump
Donald Trump a remporté la majorité des voix en Arizona, ce qui lui confère 11 grands électeurs supplémentaires. Avec ce résultat, il atteint un total de 312 voix au Collège électoral, laissant sa rivale Kamala Harris avec 226 voix.
Ce succès lui permet de revendiquer la victoire dans tous les sept Swing States où une compétition serrée était attendue : Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin, Caroline du Nord, Géorgie, Nevada et Arizona. À titre de comparaison, lors des élections précédentes, seul Joe Biden avait remporté ces États, à l’exception de la Caroline du Nord.
Un pas vers la majorité au Congrès
Les Républicains se dirigent également vers la victoire au sein de la Chambre des représentants, où ils ont actuellement 213 sièges, ne manquant que de cinq pour obtenir la majorité. Les Démocrates, quant à eux, en ont sécurisé 205 à ce jour.
Cette élection a lieu parallèlement à celle de la présidence, et une victoire au Congrès permettrait à Trump de gouverner avec moins d’opposition.
Le Sénat déjà en contrôle
Dans la deuxième chambre du Congrès, le Sénat, les Républicains ont déjà assuré leur majorité, infligeant ainsi une défaite aux Démocrates qui détenaient cette position avant les élections.
Si le Représentant est également contrôlé par les Républicains, cela offrirait à Trump l’opportunité de gouverner sans entrave.
Une rencontre prévue avec Biden
La semaine prochaine, Donald Trump rencontrera le président démocrate sortant, Joe Biden, au Bureau ovale. Cette rencontre est rare et survient après des mois de tensions entre les deux hommes, qui s’étaient croisés lors d’un débat télévisé en juin.
Biden a déjà félicité Trump par téléphone et l’a invité à se rendre à la Maison-Blanche, une tradition qui fait partie des transitions de pouvoir aux États-Unis.
Équipe gouvernementale en formation
Les détails concernant la nouvelle équipe de Trump restent flous. À ce jour, seule sa cheffe de cabinet actuelle, Susie Wiles, a été confirmée pour continuer. Trump a annoncé qu’il ne fera pas appel à l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo ni à l’ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley, pour son nouveau cabinet.
Des divergences sur la question ukrainienne
Les opinions entre Trump et Pompeo divergent notamment sur la question de la guerre en Ukraine. Pompeo avait proposé de renforcer l’aide militaire à l’Ukraine, tandis que Trump a exprimé des réserves sur l’envoi d’armements.
Trump devrait prendre ses fonctions le 20 janvier. D’ici là, il prévoit de désigner ses principaux collaborateurs, bien que plusieurs anciens membres de son cabinet ne soient plus envisagés en raison de divergences passées.
Résistance des États démocrates
Des États dirigés par des Démocrates commencent déjà à manifester leur résistance face à l’éventuelle politique de Trump. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré que les libertés des Californiens, notamment en matière de droits reproductifs et d’environnement, seraient menacées et qu’ils ne resteraient pas inactifs.
Il a également mentionné que la Californie était prête à contester en justice toute tentative de Trump de revenir sur leurs politiques progressistes.
