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Le documentaire *Au boulot !*, réalisé par François Ruffin et Gilles Perret, a fait son arrivée dans les salles obscures cette semaine. Ce film suscite des discussions, notamment après la présence de François Ruffin sur le plateau de l’émission *Quelle Époque !* sur France 2, le 9 novembre, aux côtés de l’avocate Sarah Saldmann, figure centrale du documentaire.
Un défi au Smic
En février 2023, François Ruffin avait lancé un défi à Sarah Saldmann, chroniqueuse aux *Grandes Gueules* sur RMC, suite à ses déclarations critiques envers ceux qu’elle qualifie d’« assistés » et de « feignasses » à l’antenne. Il lui proposait de vivre un mois avec un salaire minimum, soit environ 1 709 euros brut par mois en France, pour illustrer les difficultés de nombreux travailleurs. Au final, l’expérience a été condensée en 1h30 de film, soulignant le contraste entre la vie d’une avocate évoluant dans un milieu aisé et celles des personnes en situation précaire.
Les coulisses du projet
Au cours de l’émission, Sarah Saldmann a révélé ses réticences initiales face à la proposition de Ruffin. Elle a partagé qu’après avoir reçu plusieurs SMS sans réponse, elle a fini par recevoir un DVD de son film précédent, *Debout les femmes !* (2021), qu’elle a apprécié, mais elle a maintenu son refus de participer au projet. Cependant, face aux conseils de son entourage de ne pas s’engager, son envie de le faire n’a fait que grandir, jusqu’à ce qu’elle accepte finalement de participer.
Une tension palpable
Lors de l’émission, Léa Salamé a rapidement mis en lumière la tension entre les deux invités, en soulignant que Sarah Saldmann disparaît du film un quart d’heure avant la fin. François Ruffin a expliqué sa position en affirmant qu’il ne pouvait pas réaliser un film humaniste tout en négligeant la situation à Gaza, faisant référence à l’absence d’empathie de Saldmann pour les enfants palestiniens.
Réactions et positions
En réponse aux questions de Léa Salamé sur son soutien à Israël, Sarah Saldmann a exprimé sa surprise face à son éviction du film, arguant qu’elle ne voyait pas le lien entre le documentaire et le conflit israélo-palestinien. Elle a ajouté qu’elle ne souhaitait pas être sectaire et qu’elle prônait la confrontation des idées, tout en acceptant sa position actuelle par manque de choix. Concernant la situation des civils à Gaza, elle a reconnu que c’était déplorable, mais a souligné que cela ne faisait pas partie du sujet du film.