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Gaza : Explosion des victimes civiles face à la guerre israélienne

by Sara
Palestine

Gaza : Explosion des victimes civiles face à la guerre israélienne

La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a déclaré que la guerre israélienne sur Gaza a causé 150 000 morts, blessés et personnes handicapées, ainsi que des corps enfouis sous les décombres.

Bilan tragique des victimes

Lors d’une conférence à l’Université de Londres, Albanese a révélé que le nombre de Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023 a augmenté de dix fois par rapport à la moyenne des vingt dernières années. Elle a précisé que les chiffres montrent qu’au cours des treize derniers mois, l’attaque militaire israélienne sur Gaza a entraîné 150 000 morts et blessés parmi lesquels se trouvent également des personnes handicapées et des corps sous les décombres.

Une majorité de femmes et d’enfants

Albanese a souligné que 70 % des victimes sont des femmes et des enfants, avec 17 000 enfants parmi les morts, dont 700 n’ont pas atteint leur premier anniversaire. De plus, des dizaines de milliers d’enfants ont été orphelins et de nombreuses personnes ont subi des amputations.

Des conditions de vie dégradées en Cisjordanie

Concernant la situation en Cisjordanie, Albanese a noté que depuis le 7 octobre 2022, le nombre de décès a atteint dix fois la moyenne des vingt dernières années, avec plus de 700 Palestiniens tués, y compris 169 enfants.

Destruction environnementale à Gaza

Elle a également abordé les conséquences environnementales de la guerre, indiquant que les images satellites montrent que Gaza est désormais dépourvue d’arbres et de terres agricoles. Le stock d’eau souterraine, déjà fortement pollué avant la guerre, a été exacerbé par le conflit, rendant 90 % de l’eau de Gaza impropre à la consommation. La situation s’est détériorée avec la contamination par des munitions non explosées et des restes humains, transformant la région en un terrain désolé. Des collègues ont qualifié cela de crime en soi, une « éco-génocide ».

Une humanitaire sous pression

Joyce Musoni, qui assure par intérim la présidence du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a dénoncé la « brutalité quotidienne » subie par les habitants de Gaza, qui souffrent sous les bombardements israéliens. Dans une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, elle a décrit les civils forcés d’abandonner leurs foyers, témoins de leurs proches se faisant tuer, brûler ou enterrer vivants dans ce qu’elle qualifie de « terre de décombres arides ».

Appel à l’action internationale

Musoni a interrogé « quelles mesures ont été prises alors que plus de 70 % des habitations civiles sont soit endommagées, soit détruites ? », soulignant que la situation actuelle rappelle les pires crimes de guerre internationaux. Elle a insisté sur le fait que la brutalité observée à Gaza ne connaît pas de limites.

Risques de famine imminents

Les déclarations de Musoni interviennent alors qu’une offensive israélienne se déroule dans le nord de Gaza, qualifiée de « version intensifiée et radicale des horreurs de l’année précédente ». Le rapport soutenu par l’ONU alerte sur le risque imminent et élevé de famine, en raison de la détérioration rapide de la situation à Gaza. Les aides humanitaires sont régulièrement bloquées, et l’ONG Oxfam a accusé Israël d’utiliser la famine comme arme de guerre.

Une aide humanitaire drastiquement réduite

Stefan Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que le mois d’octobre a enregistré la plus faible quantité d’aides entrant à Gaza cette année, malgré l’annonce par Israël de l’ouverture d’un nouveau passage pour les aides humanitaires.

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