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Le gouvernement néerlandais a réussi à éviter une crise politique majeure après les violences survenues à Amsterdam, à la suite d’un match de football entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv. Le 15 novembre, la secrétaire d’État aux finances, Nora Achahbar, a annoncé sa démission, soulevant des préoccupations quant à la stabilité de la coalition gouvernementale.
Des tensions au sein du gouvernement
Nora Achahbar, membre du parti de centre droit Nouveau contrat social (NSC), a exprimé son indignation face aux commentaires racistes de certains de ses collègues lors des discussions sur les violences. Sa démission a été perçue comme un potentiel catalyseur de démissions en chaîne au sein du gouvernement, qui avait été formé seulement quatre mois et demi auparavant.
Une coalition sous pression
La coalition s’étend au-delà du NSC, englobant également le parti libéral (VVD), le parti agrarien BBB, et le Parti pour la liberté (PVV) dirigé par Geert Wilders. Malgré la démission d’Achahbar, les autres ministres du NSC ont choisi de rester en fonction, permettant ainsi à la coalition de perdurer.
Polarisation de la société
Dans une lettre adressée aux députés, Achahbar a mis en avant la *« polarisation de la société néerlandaise »*, soulignant que cela compromettait les relations humaines et menait à une perception de l’autre comme un adversaire. Cette polarisation a été accentuée par les commentaires de plusieurs membres du gouvernement, notamment ceux du ministre des Finances, Eelco Heinen, qui a qualifié les auteurs des violences de *« le pus de la société »*.
Les enjeux d’intégration
Jurgen Nobel, un autre ministre du gouvernement, a évoqué un *« très vaste problème d’intégration »* parmi les jeunes musulmans aux Pays-Bas, soulignant que beaucoup d’entre eux ne respectent pas les valeurs et normes de la société néerlandaise. Ce discours reflète les défis croissants que doit affronter le gouvernement dans un contexte social tendu.