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Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé, le vendredi 15 novembre, la création d’un Conseil national de l’énergie (CNE). Ce conseil aura pour mission de *« superviser le chemin vers la domination énergétique des États-Unis »*. À sa tête, Trump a désigné le gouverneur républicain du Dakota du Nord, Doug Burgum.
Une nomination controversée
Doug Burgum, qui a également été nommé ministre de l’Intérieur, est responsable non pas de la police, mais de la gestion des terres fédérales. Cette double responsabilité suscite des inquiétudes parmi les organisations de protection de l’environnement. Ces dernières craignent que Burgum, reconnu pour sa proximité avec l’industrie pétrolière et gazière, n’ouvre à la prospection des terres sous sa gestion, y compris les parcs nationaux.
Les objectifs du Conseil national de l’énergie
Dans un communiqué, il a été précisé que la mission du CNE sera de *« réduire les formalités administratives, de renforcer les investissements du secteur privé et de se concentrer sur l’innovation en lieu et place de régulations de long terme absolument pas nécessaires »*.
Trump a également déclaré : *« Avec la domination énergétique des États-Unis, nous réduirons l’inflation, remportons la course aux armes de l’intelligence artificielle face à la Chine et les autres, renforcerons le pouvoir diplomatique américain et mettrons fin aux guerres dans le monde »*.
Profil de Doug Burgum
Candidat aux primaires républicaines pour l’élection présidentielle de novembre, Doug Burgum s’était retiré de la course pour soutenir Donald Trump. Devenu milliardaire après la vente de son entreprise de logiciel à Microsoft, il a été élu gouverneur du Dakota du Nord en 2016, avant d’être réélu en 2020.
Il avait été évoqué parmi les candidats potentiels au ministère de l’Énergie, mais il se retrouvera finalement à la tête du Conseil national, qui dépendra directement de la Maison Blanche et ne nécessitera pas l’aval du Sénat.
Karoline Leavitt, nouvelle porte-parole de la Maison Blanche
Donald Trump a également nommé Karoline Leavitt, 27 ans, comme porte-parole de la Maison Blanche. Elle prendra ses fonctions où Trump s’installera le 20 janvier 2025.
Karoline, qui était précédemment attachée de presse, sera le nouveau visage de l’exécutif américain. Trump a salué ses compétences : *« Karoline est intelligente, solide et s’est avérée être une communicante très efficace »*.
Elle travaillera sous la direction de Steven Cheung, le directeur de la communication de la campagne, qui reprendra le même rôle à la Maison Blanche.
Un parcours professionnel prometteur
Avant sa nomination, Karoline Leavitt a travaillé au Congrès en tant que responsable de la communication pour Elise Stefanik, représentante de l’État de New York récemment nommée par Trump ambassadrice des États-Unis à l’ONU. Bien qu’elle ait tenté d’être élue à la Chambre des représentants du New Hampshire en 2022, elle n’a pas été victorieuse.
Son nouveau rôle est stratégique, impliquant de répondre presque quotidiennement aux questions de la presse. L’actuelle porte-parole, Karine Jean-Pierre, occupe ce poste au sein de l’administration Biden depuis mai 2022.