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Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la guerre en Ukraine l’année prochaine, affirmant que la présence de Donald Trump à la Maison Blanche accélérera ce processus.
Appel à l’action pour mettre fin à la guerre
Lors d’une interview avec une radio ukrainienne, le président Zelensky a exhorté les États-Unis à maintenir leur position selon laquelle le Kremlin a violé l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi que le droit international. Les commentaires interviennent alors que Donald Trump se prépare à revenir au pouvoir en janvier.
« Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à cette guerre l’année prochaine. Nous devons y parvenir par des moyens diplomatiques », a déclaré M. Zelensky. Il a ajouté que le conflit « se terminera plus rapidement avec la politique de cette équipe qui dirigera désormais la Maison Blanche ».
Les promesses de Trump
Donald Trump a souvent affirmé qu’il pourrait mettre fin à la guerre en Ukraine dès son retour au pouvoir. Il a déclaré l’année dernière : « Je veux qu’ils cessent de mourir. Et je le ferai – je le ferai en 24 heures ».
Critique de l’appel de Scholz à Poutine
Alors que la Russie intensifie ses attaques par drones sur Kyiv, Zelensky a également critiqué le chancelier allemand Olaf Scholz pour avoir « ouvert la boîte de Pandore » avec un appel inattendu à Vladimir Poutine la semaine dernière. Selon lui, ce premier contact entre un dirigeant occidental majeur et Moscou en plus de deux ans risquerait de compromettre les efforts visant à isoler le président russe depuis l’invasion de 2022.
Les implications de l’appel de Scholz
Zelensky a déclaré : « L’appel d’Olaf a ouvert une boîte de Pandore. Maintenant, il pourrait y avoir d’autres conversations, d’autres appels… c’est exactement ce que Poutine a longtemps voulu : il est extrêmement important pour lui de réduire son isolement. »
Il a ajouté : « Je ne pense pas que Poutine veuille la paix. Mais cela ne signifie pas qu’il ne veut pas s’asseoir avec des dirigeants mondiaux… et cela lui profite de s’asseoir, de discuter et de ne pas parvenir à un accord. »
Réactions à l’appel de Scholz
Le bureau du chancelier allemand a indiqué que M. Scholz avait condamné la guerre lors de son appel à Moscou et avait appelé à des pourparlers de paix ainsi qu’à un retrait des troupes. Cependant, des politiciens d’opposition allemands ont critiqué cette initiative, affirmant qu’elle pourrait être perçue comme un signe de faiblesse.
Jürgen Hardt, porte-parole en politique étrangère du parti CDU, a déclaré que Poutine comprendrait cet appel comme un signe de faiblesse plutôt que de force.
Le soutien militaire à l’Ukraine
Allemagne, qui a été le deuxième plus grand fournisseur d’armes de l’Ukraine après les États-Unis, a hésité à envoyer des armes à longue portée susceptibles de frapper en profondeur en Russie. Pendant ce temps, les troupes russes ont récemment gagné du terrain contre les soldats ukrainiens, qui sont en infériorité numérique et en armement.
Le contexte géopolitique actuel
Lors du sommet de la Communauté politique européenne à Budapest la semaine dernière, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a réaffirmé son soutien indéfectible à l’Ukraine. Cette dynamique révèle les tensions persistantes en Europe face à l’agression russe.