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Le débat sur la candidature du SPD se renforce alors que des voix s’élèvent contre la candidature d’Olaf Scholz, actuel chancelier. La figure emblématique de la SPD, Franz Müntefering, appelle à une discussion ouverte sur le sujet, suggérant qu’il est temps d’explorer d’autres options.
Une candidature contestée
Franz Müntefering, ancien président du SPD, a déclaré dans une interview que la candidature à la chancellerie ne devrait pas être considérée comme un droit préétabli. « La candidature à la chancellerie n’est pas un jeu que deux ou plusieurs candidats décident lors d’un verre ou d’un petit déjeuner », a-t-il affirmé. Ses propos surviennent alors qu’Olaf Scholz a exprimé son intention de se présenter à nouveau lors des élections anticipées de février.
Dans le contexte de l’érosion de la popularité de Scholz, certains membres du SPD, dont le ministre de la Défense Boris Pistorius, commencent à émerger comme des alternatives viables. Pistorius bénéficie de taux d’approbation nettement plus élevés, ce qui incite à réfléchir à un changement de candidat.
Le processus de sélection
Müntefering a souligné que la désignation d’un candidat doit se faire lors d’un congrès du SPD. Il a ajouté que les candidatures opposées au sein du parti ne doivent pas être perçues comme un signe de désespoir, mais comme une pratique démocratique essentielle. « Il est crucial d’agir rapidement en considérant le calendrier serré des échéances électorales », a-t-il insisté.
Réactions au sein du SPD
En revanche, le président du SPD, Lars Klingbeil, a mis en garde contre l’ouverture d’un débat interne sur la candidature de Scholz. Klingbeil a affirmé que « Scholz est le chancelier » et a exprimé le soutien unanime du parti envers lui. Il a insisté sur la nécessité pour le SPD de se concentrer sur les enjeux du prochain scrutin plutôt que sur des questions de personne.
Avec la nomination du candidat devant se faire rapidement, le SPD doit se préparer pour les élections du 23 février. La décision finale est attendue lors d’une conférence de victoire électorale prévue pour le 30 novembre, suivie d’un congrès le 11 janvier pour confirmer le candidat.
Une voix influente
Franz Müntefering, issu d’un des districts influents du SPD, conserve une certaine autorité au sein du parti. Ancien chef du groupe SPD au Bundestag et président du parti à deux reprises, il a été un acteur clé dans l’établissement de la première grande coalition avec Angela Merkel. Son appel à une réflexion critique sur la candidature de Scholz pourrait marquer un tournant dans la dynamique interne du SPD.