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Emmanuel Macron se rendra seul en Argentine pour rendre hommage aux victimes françaises de la dictature militaire, marquant une distinction claire avec le président argentin Javier Milei, dont les positions révisionnistes sur cet événement tragique sont déjà connues.
Un hommage dans un contexte délicat
Lors d’un précédent débat présidentiel, Javier Milei avait minimisé l’ampleur des disparitions pendant la dictature en Argentine, affirmant qu’il n’y avait pas eu 30 000 disparus, mais 8 753. Emmanuel Macron, arrivé en Argentine pour une tournée en Amérique du Sud, déposera une gerbe dans une église de Buenos Aires où deux religieuses françaises ont été enlevées en 1977.
Un acte symbolique fort
Ce geste est une manière pour le président français de se distancier du gouvernement argentin qui défend les actions du régime militaire. Les disparus, souvent enlevés et torturés, symbolisent les atrocités commises durant cette période sombre de l’histoire argentine. Le chiffre de 30 000 disparus est ancré dans la mémoire collective des Argentins, bien que l’extrême-droite conteste cette réalité.
Réactions et conséquences
Le geste de Macron est attendu et salué par les défenseurs des droits de l’homme. Rosalia Argüelles Biscayart, dont les frères ont disparu, insiste sur la nécessité que cet hommage soit suivi d’actions concrètes contre le négationnisme qui refait surface sous le gouvernement actuel. Elle dénonce clairement le soutien manifeste de Milei et de sa vice-présidente envers les anciens tortionnaires.
Un message contre l’impunité
Ce moment de commémoration est perçu comme un message fort contre l’impunité des militaires et la révision de l’histoire. L’absence de représentants du gouvernement argentin au hommage accentue la rupture entre la France et l’Argentine concernant la mémoire historique de cette période.