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La compagnie aérienne Ryanair a récemment mis en avant ses préoccupations concernant le budget 2025 proposé par le gouvernement français. Le transporteur low-cost irlandais menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français à partir du 1er janvier si les nouvelles taxes sur le secteur aérien sont mises en place.
Des menaces de fermeture de lignes
Selon Jason McGuinness, le directeur commercial de Ryanair, la compagnie envisage de réduire sa capacité de 50 % pour les vols reliant les aéroports régionaux français si le gouvernement maintient son projet. Actuellement, Ryanair opère dans 22 aéroports en France, y compris Beauvais et Vatry, sans toutefois préciser lesquels pourraient être affectés par cette décision.
Un projet de loi controversé
Dans le cadre de son projet de loi de finances (PLF) pour 2025, le gouvernement prévoit de tripler la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) ainsi qu’une augmentation des taxes pour les passagers de jets privés. Cette mesure vise à compenser un déficit budgétaire plus important que prévu, avec un objectif de récolte d’un milliard d’euros.
Conséquences sur le transport aérien
Jason McGuinness a souligné que l’augmentation des taxes aurait des répercussions significatives sur le transport aérien dans les régions françaises, rendant de nombreuses liaisons non rentables. Fin octobre, Michael O’Leary, le PDG de Ryanair, avait également annoncé une réduction de la capacité de l’entreprise en France et en Allemagne, où les taxes aériennes sont également en hausse.
Impact sur le trafic aérien
La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a alerté sur le fait que l’augmentation de la TSBA pourrait entraîner une baisse du trafic aérien de 2 % en moyenne sur l’ensemble du territoire français en 2025, avec des impacts potentiellement plus graves dans les aéroports à bas coût, où les clients sont plus sensibles aux prix.