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Avancées des négociations entre Israël et le Liban : un espoir en vue
Selon des médias israéliens, l’envoyé américain Amos Hochstein a tenu des discussions « constructives » en Israël après son arrivée du Liban, où il a confirmé des progrès dans les négociations pour un cessez-le-feu. Le Hezbollah libanais a déclaré que les négociations se dérouleraient « sous deux plafonds », à savoir l’arrêt des agressions et la préservation de la souveraineté libanaise. Israël, de son côté, maintient ses conditions avant d’accepter tout accord.
Discussions stratégiques
Hochstein a rencontré hier, mercredi, le ministre israélien des affaires stratégiques Ron Dermer, qualifiées de constructives par les médias israéliens. L’envoyé américain poursuivra ses discussions ce matin, jeudi, et rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Climat positif et préoccupations
Hochstein est arrivé en Israël après une série de négociations au Liban, où il a rencontré le président du Parlement libanais Nabih Berri. Il a déclaré par la suite que l’atmosphère était positive et qu’il y avait des progrès réalisés. D’autre part, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a indiqué que les États-Unis continuaient à avancer vers un accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël.
Miller a expliqué que Hochstein discuterait avec Israël des grandes lignes d’un accord potentiel pour mettre fin à la guerre, qui a fait plus de 3500 morts du côté libanais.
Position du Hezbollah
Le secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré que le parti avait soumis ses observations sur la proposition américaine de cessez-le-feu. Lors d’une allocution hier, il a souligné que le parti resterait sur le terrain, que les négociations réussissent ou non. Qassem a insisté sur le fait que les négociations se tiendraient sous les plafonds de l’arrêt de l’agression et de la préservation de la souveraineté libanaise.
Il a ajouté que « l’ennemi israélien ne peut pas nous vaincre ni nous imposer ses conditions ». Ces déclarations sont intervenues après que des responsables israéliens ont affirmé que tout accord devait garantir à Israël la « liberté d’action » contre le Hezbollah.
Conditions israéliennes pour un accord
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré que la condition de toute solution politique avec le Liban est « le maintien de la capacité de renseignement et le droit de l’armée d’agir pour protéger la sécurité des citoyens israéliens contre les attaques du Hezbollah ».
De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a déclaré : « Nous avons travaillé avec les Américains et nous sommes en contact avec eux concernant un arrangement potentiel au Liban ». Il a ajouté que, « compte tenu de la présence de Hochstein dans la région, on peut en déduire que les Américains pensent qu’un tel arrangement est possible ».
Proposition américaine et perspectives
La semaine dernière, l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, a présenté au Premier ministre libanais Najib Mikati et au président du Parlement Nabih Berri un plan de 13 points, prévoyant un cessez-le-feu de 60 jours et le déploiement de l’armée libanaise dans le sud.
Si le cessez-le-feu tient, il est prévu qu’Israël et le Liban engagent des négociations dans 60 jours concernant la mise en œuvre complète de la résolution 1701 des Nations Unies, adoptée il y a 18 ans. Cette résolution accorde le pouvoir exclusif à l’armée libanaise et aux forces de maintien de la paix des Nations Unies dans les zones situées au sud du fleuve Litani, qui se trouve à environ 30 kilomètres de la frontière avec Israël.