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Progrès espéré par Biden, Israël peu enclin à des concessions
Le président américain Joe Biden a exprimé sa conviction qu’il est possible de réaliser des avancées supplémentaires au Moyen-Orient, tandis que des responsables américains ont écarté toute idée de concessions de la part d’Israël dans les négociations concernant Gaza. Cela intervient alors que des informations indiquent que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu attend la prise de fonction de Donald Trump.
Vers un cessez-le-feu à Gaza
Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a confirmé plus tôt que le président Biden souhaite initier des discussions pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, par l’intermédiaire de ses émissaires en contact avec la Turquie, le Qatar et l’Égypte.
Il a ajouté : « Nous pensons que c’est le début d’une opportunité pour un Moyen-Orient plus stable, où la sécurité d’Israël est assurée et les intérêts des États-Unis protégés ».
Les attentes d’Israël
Selon le quotidien « Times of Israel », un responsable américain a affirmé que l’administration Biden envisage encore des mesures avant la fin de la période de transition pour renforcer la solution à deux États.
Le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, a également confirmé qu’Israël avait obtenu un engagement de ne pas voir de résolution au Conseil de sécurité reconnaissant un État palestinien pendant cette période de transition aux États-Unis.
Israël et les concessions
Dans l’intervalle, le « New York Times » a rapporté que des responsables occidentaux estiment qu’Israël ne semble pas disposé à faire des concessions et demeure sceptique quant aux propositions américaines et arabes concernant la gestion de Gaza après la guerre.
Les mêmes responsables ont indiqué que le Premier ministre Netanyahu attend la prise de fonction de Trump avant d’envisager un changement de position dans les discussions avec le mouvement Hamas, ce dernier cherchant à rester au pouvoir après la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.
Changements dans les conditions de l’accord
Benjamin Netanyahu a déclaré qu’après l’assassinat de Yahya Sinwar et le changement de front entre Gaza et le Liban, les conditions de l’accord d’échange ont évolué en faveur d’Israël.
Il a accusé le Hamas d’être responsable de l’échec des négociations, précisant qu’il existe désormais une opportunité d’échange. Il a également indiqué qu’il pourrait envisager un cessez-le-feu à Gaza, sans cependant mettre fin à la guerre.
Perspectives pour Gaza
Le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, a déclaré qu’Israël a une occasion historique de neutraliser le Hamas, de rétablir la dissuasion et de reprendre le contrôle de Gaza.
Il a ajouté que l’encouragement de l’immigration volontaire à Gaza est ce qui apportera le calme dans le sud d’Israël.
Appel à un partenaire fiable
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue tchèque que le pays mettra fin à la guerre à Gaza une fois ses objectifs atteints, soulignant la nécessité d’un partenaire palestinien fiable, éloigné des politiques de provocation et de violence à Gaza.
Situation des otages
Cependant, le « Washington Post » a rapporté qu’un responsable bien informé a indiqué que des responsables israéliens espèrent tirer parti de l’opportunité après un cessez-le-feu au Liban pour libérer les otages israéliens détenus à Gaza.
Ce même responsable a souligné que les responsables israéliens pourraient tenter de conclure un accord limité pour créer un élan qui pourrait aboutir à un accord plus large. Un père d’un otage israélien a exprimé ses craintes que les ministres du gouvernement Netanyahu ne prévoient de coloniser Gaza tout en oubliant les otages restés là-bas.
Les défis futurs
Enfin, le « Wall Street Journal » a rapporté que selon des responsables israéliens, l’armée aurait besoin de plusieurs années d’opérations à l’intérieur de Gaza pour s’assurer que le Hamas ne revienne pas au pouvoir.