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Alerte Humanitaire : L’aide à Gaza au plus bas depuis la guerre
La situation humanitaire à Gaza est de plus en plus préoccupante alors que les tensions persistent suite à l’engagement militaire israélien. Les médias internationaux abordent l’impact de cette guerre, avec des prévisions inquiétantes concernant des possibles escalades de violence, notamment au Liban.
Un niveau d’aide sans précédent
Selon le journal « Financial Times », le flux d’assistance humanitaire à Gaza a atteint son plus bas niveau depuis le début du conflit. Cela fait suite à la prise de contrôle opérationnelle par l’armée israélienne du côté palestinien du point de passage de Rafah en mai dernier.
Les destructions massives des infrastructures par Israël ont entraîné une grave pénurie d’eau, exacerbant ainsi la crise humanitaire.
Les conséquences de la guerre
Le journal a présenté des cartes et des graphiques illustrant les effets régionaux du conflit, y compris les pertes humaines parmi les travailleurs humanitaires, qui sont sans précédent.
Dans une tribune, « Haaretz » a appelé le gouvernement israélien à mettre fin à cette guerre pour sauver les otages, tout en soulignant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu semble privilégier un état de guerre permanente pour des raisons politiques, rendant la libération des otages moins prioritaire.
Perspectives militaires
Dans le même contexte, la « Guardian » a rapporté les propos du ministre israélien de l’Agriculture, Avi Dichter, affirmant que l’armée israélienne pourrait rester à Gaza pendant des années, en s’opposant à de nouveaux recrus de la Hamas tout en assumant la responsabilité de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Il a ajouté que la présence israélienne à Gaza pourrait ressembler à celle en Cisjordanie, oscillant entre interventions et retrait.
Risques d’une nouvelle escalade
Le quotidien « Yedioth Ahronoth » a rapporté que certains responsables israéliens estiment que la probabilité d’une reprise des combats au Liban serait de 50%. Ce contexte contribue à l’hésitation du gouvernement israélien à inviter les habitants du nord à regagner leurs foyers.
La « New York Times » a quant à elle signalé des diplomates affirmant qu’avec le soutien d’Iran, qui a encouragé un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, l’Iran semble chercher à éviter tout conflit direct avec Israël en raison des menaces pesant sur ses alliés et de ses propres faiblesses militaires.