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Suspension des ventes d’armes à Israël : Les pays réagissent face aux pressions

by Sara
Israël, États-Unis, Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Italie, Canada

Suspension des ventes d’armes à Israël : Les pays réagissent face aux pressions

Face à des pressions populaires et à la mobilisation des organisations de défense des droits de l’homme, plusieurs pays européens ont été contraints de discuter d’un embargo sur l’exportation d’armes vers Israël. Cependant, les États-Unis continuent de soutenir fermement Israël sans modifier leur position.

Le soutien américain persistent

Selon un rapport diffusé par Al Jazeera, les États-Unis n’ont pas arrêté d’approvisionner Israël en armements. Bien qu’en mai dernier, les États-Unis aient suspendu l’envoi de bombes lourdes vers Israël, ces livraisons ont repris deux mois plus tard.

Il y a deux jours, le président américain Joe Biden a approuvé une vente d’armes d’une valeur de 680 millions de dollars. Auparavant, le Sénat américain avait rejeté trois propositions de loi visant à interdire la vente d’armes à Israël.

Réactions des pays européens

Le Royaume-Uni, qui entretient des relations militaires solides avec Israël, a suspendu 15 % de ses données concernant les licences d’exportation d’armes depuis le début de l’année dernière. Suite à des pressions, le gouvernement britannique a révélé seulement 42 licences depuis le 7 octobre 2023, alors que 350 licences sont mentionnées, dont 30 seulement ont été suspendues.

Les positions des autres pays

En 2023, les Pays-Bas ont délivré 9 licences d’exportation d’armes vers Israël, y compris des technologies militaires. En février dernier, ils ont cessé d’exporter des pièces pour les avions F-16 et F-35 en raison d’une décision judiciaire.

La Belgique a adopté une politique stricte d’exportation vers Israël, interdisant les biens et technologies militaires depuis février dernier. De son côté, l’Espagne a annoncé ne pas avoir vendu d’armes à Israël depuis le début du conflit, bien que l’exportation de munitions ait été révélée en novembre 2023, justifiée par un ancien contrat.

Autres pays impliqués

Le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, a précisé que Madrid n’autorise pas l’accostage des navires transportant des armes destinées à Israël dans ses ports. Par ailleurs, l’Italie a suspendu toutes les exportations d’armes en début d’année, conformément à une loi interdisant l’envoi d’armements vers des pays accusés de violations des droits de l’homme.

Au Canada, de nouvelles licences d’exportation d’armes ont été approuvées au début du conflit, mais 30 de ces licences ont été suspendues en septembre, et un contrat avec une entreprise américaine pour la réexportation d’armements canadiens vers Israël a été annulé.

En février dernier, la société japonaise Itouchu a mis fin à son contrat avec l’entreprise israélienne Elbit Systems pour la fabrication d’armements, suspendant ainsi toute activité militaire en conformité avec la décision de la Cour internationale de justice sur l’arrêt des hostilités à Gaza.

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