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La COP16, dédiée à la lutte contre la dégradation des terres, a débuté le 2 décembre à Riyad, en Arabie saoudite. Cet événement fait suite aux précédentes conférences sur la biodiversité et le climat, et se concentre sur un enjeu crucial pour la planète, alors que la désertification touche de nombreuses régions.
Un contexte géopolitique délicat
Mauro Centritto, expert en protection durable des plantes, exprime son espoir quant aux résultats de cette COP. Bien que le climat géopolitique mondial soit préoccupant, il pense qu’une collaboration entre les différentes COP pourrait mener à des décisions significatives. Il souligne que le réchauffement climatique pourrait dépasser les 1,5 °C, un seuil critique fixé par l’accord de Paris en 2015. Centritto insiste sur la nécessité d’une lutte collective contre les sécheresses et la dégradation des sols pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Prise de conscience mondiale
Osama Ibrahim Faqeeha, vice-ministre saoudien de l’environnement, déclare que la COP16 vise avant tout à sensibiliser le public aux problèmes de la désertification et à leur interconnexion avec la biodiversité et le climat. Il met en lumière un malentendu fréquent, selon lequel la désertification ne concernerait que les pays désertiques. Or, cette problématique touche en réalité tout le monde en raison de ses effets sur la fertilité des sols, la ressource en eau et la sécurité alimentaire.
Urgence de l’action
La COP16 se déroule donc dans un contexte d’urgence. Les participants espèrent créer des synergies entre les différentes conférences afin de faire avancer les discussions sur des thèmes clés tels que la sécurité alimentaire et la gestion durable des ressources. La désertification est un défi global qui nécessite une mobilisation rapide et effective pour préserver la santé des écosystèmes et garantir un avenir durable.