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Carlos Tavares et les primes de départ controversées chez Stellantis

by Sara
France

Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, a suscité la controverse après que les montants de ses primes de départ aient été qualifiés de « surévalués » par le groupe. Selon les rapports annuels, il aurait perçu près de 80 millions d’euros depuis sa prise de fonction, sans inclure les onze premiers mois de l’année 2024.

Des montants contestés

Stellantis, qui regroupe des marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat et Chrysler, a réagi aux informations relayées par la presse concernant les primes de départ de Carlos Tavares. Un porte-parole a affirmé que les chiffres avancés, pouvant atteindre 100 millions d’euros dans un journal italien ou 50 millions d’euros dans la presse française, étaient « erronés et bien exagérés ».

Le groupe a également souligné qu’il respecte la vie privée de ses dirigeants en ne publiant pas les détails de leurs contrats de départ, sauf si cela est requis par la loi.

Carlos Tavares doit respecter une clause de non-concurrence.

Une rémunération controversée

En 2023, la rémunération fixe de Tavares était de 2,6 millions d’euros, mais avec des bonus de performance, son salaire total atteignait 36 millions d’euros, soit 518 fois le salaire moyen d’un employé de Stellantis. Ce niveau de rémunération a souvent été sujet à controverse, attirant même des commentaires du président Emmanuel Macron, mais a été validé par les actionnaires grâce aux performances record de l’entreprise.

Clause de non-concurrence

Selon le rapport annuel 2023, Carlos Tavares sera soumis à une clause de non-concurrence, l’empêchant de rejoindre un concurrent pendant un an après son départ, en contrepartie d’une compensation financière.

Primes de départ en question

Les primes de départ continuent de susciter la polémique dans le secteur. Des exemples notables incluent le parachute doré de 14 millions d’euros accordé à Michel Combes lors de son départ d’Alcatel-Lucent, qui avait été réduit sous la pression des actionnaires et des régulateurs.

Parallèlement, Carlos Ghosn, ancien patron de Renault et supérieur de Tavares, avait également été en litige pour récupérer ses indemnités de départ après des événements tumultueux liés à son incarcération au Japon.

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