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L’ONU met en garde contre une crise de déplacés en 2025
Hier, l’Organisation des Nations Unies a averti que des niveaux de déplacement forcé sans précédent pourraient s’aggraver en 2025. Les conflits et les catastrophes naturelles devraient pousser un nombre croissant de personnes à fuir leurs foyers. La Commission des réfugiés cherche un soutien financier pour faire face à cette crise.
Philippe Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a déclaré dans un communiqué que le monde est témoins de conflits violents sans fin qui détruisent des vies et forcent des individus à rechercher la sécurité.
Un congrès des donateurs réuni à Genève hier a permis de recueillir des engagements gouvernementaux d’une valeur de 1,14 milliard de dollars, avec des contributions du secteur privé qui portent le total des promesses à 1,5 milliard de dollars.
Hajats croissantes
Cependant, la Commission des réfugiés sollicite 10,25 milliards de dollars l’année prochaine pour faire face aux crises de déplacement forcé dans le monde.
Selon la Commission, le déplacement forcé a atteint des « niveaux sans précédent », avec 123 millions de personnes déplacées à travers le globe. Plus de 139 millions de personnes pourraient avoir besoin de la protection et de l’aide de la Commission l’an prochain, en raison de l’intensification des conflits, des catastrophes naturelles et des crises persistantes.
Il est également mentionné que la plupart des personnes déplacées ont besoin de « 20 ans pour revenir chez elles », soulignant que des solutions durables demeurent hors de portée pour de nombreux déplacés.
Budget réduit
Il est à noter que les demandes de financement pour 2025 sont inférieures de 500 millions de dollars par rapport au budget de 2024, qui n’a été financé qu’à 45 % malgré l’augmentation du nombre de déplacés et de réfugiés dans le monde.
Les États-Unis figurent parmi les principaux contributeurs avec un engagement de 200 millions de dollars, suivis par le Danemark et la Suède.
Pays en besoin d’aide
La Commission a mis en garde contre les effets des conflits au Soudan, au Liban et en Syrie, qui devraient intensifier la crise de déplacement l’année prochaine. De nombreuses personnes seront contraintes de quitter leurs foyers à cause de la guerre au Soudan et de l’agression israélienne au Liban, ainsi que de l’instabilité politique persistante en Syrie.
La Commission a également souligné que la poursuite de la guerre russo-ukrainienne aurait des « répercussions humanitaires significatives ». En 2025, l’Ukraine est prévue comme le plus grand bénéficiaire des aides de la Commission, avec un montant de 550 millions de dollars, suivie du Liban, de l’Éthiopie, du Soudan, du Tchad, de la Syrie, de la Jordanie, de l’Ouganda, du Yémen et du Sud-Soudan.