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Jean-Luc Mélenchon a récemment clarifié sa position concernant la situation en Syrie et la chute de Bachar al-Assad. Dans un billet blog, il tente de répondre aux critiques qui l’accusent d’avoir été conciliant avec le régime syrien après vingt-quatre années de règne violent.
Réaction aux accusations
Depuis quelques jours, des déclarations du leader de La France insoumise circulent sur les réseaux sociaux, le mettant en cause pour ses commentaires perçus comme favorables à Assad. Plus alarmant encore, certains le comparent à Marine Le Pen, renforçant l’idée qu’il partage des positions similaires à celles du Rassemblement National. Raphaël Glucksmann, député européen, a vivement critiqué ceux qui n’ont pas condamné les actes du régime, insinuant que Mélenchon ne se positionne pas clairement contre les atrocités commises par ce dernier.
Clarification de sa position
En réponse à ces accusations, Jean-Luc Mélenchon rappelle qu’il a toujours défendu la révolution citoyenne de 2011. Il évoque également son vote en tant que député européen pour une résolution condamnant la répression du mouvement populaire en Syrie. Dans ce discours, il souligne que « aucun pouvoir ne sera jamais légitime qui massacre son peuple », affirmant que la révolution est « la voie du futur ». Ce concept de « révolution citoyenne » est un principe qu’il a soutenu depuis longtemps.
Alignement avec l’ONU
Dans son billet, l’ancien socialiste met en lumière ses positions passées, notamment son alignement avec les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier celle demandant une transition politique en Syrie. Mélenchon insiste sur le fait qu’il a toujours pris ses distances avec la propagande syrienne, cherchant à défendre une vision basée sur des principes de droit international.
Les critiques sur ses choix politiques
Cependant, ses détracteurs soulignent que certaines de ses positions s’apparentent à une grille de lecture héritée de la guerre froide, ce qui pourrait prêter à confusion. Par exemple, lors de la campagne présidentielle de 2017, Mélenchon avait plaidé pour une adhésion des Antilles et de la Guyane à l’Alliance bolivarienne, une organisation fondée sur des principes anti-atlantistes, ce qui a nourri les critiques sur ses liens supposés avec des régimes autoritaires.
Soutien aux Kurdes
Jean-Luc Mélenchon a également soutenu les Kurdes dans leur lutte contre Daesh, tout en déplorant la répression qu’ils subissent de la part de Bachar al-Assad. Il a été accusé à tort d’avoir demandé une aide à l’armée syrienne pour défendre son pays, alors qu’il s’agissait en réalité d’un appel à protéger les alliés kurdes contre des attaques extérieures. Ce malentendu souligne la complexité des positions politiques dans le contexte actuel de la Syrie.