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Les taxis parisiens ont obtenu un répit concernant le transport médical après avoir manifesté ce lundi devant la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Cette action a abouti à la prorogation de la convention tarifaire actuelle, comme l’a annoncé une des fédérations de taxis. Ce nouveau développement constitue un soulagement temporaire avant l’examen du prochain budget de la Sécurité sociale.
Une mobilisation significative
Environ 300 taxis venus de toute la France se sont rassemblés devant le siège de la Cnam, situé au bord du périphérique parisien. Cette manifestation, orchestrée par deux fédérations, s’inscrit dans un mouvement plus large pour défendre les tarifs du transport médical, vital pour leur chiffre d’affaires, notamment dans les zones rurales. Bernard Crebassa, président de la Fédération nationale des artisans de taxi (FNAT), a déclaré que cette prorogation représente une victoire temporaire.
Les attentes face aux décisions gouvernementales
Bernard Crebassa a également souligné l’importance d’attendre le prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) et les décisions du ministère de la Santé. Il a mentionné : « Nous avons le temps de travailler sur une prochaine convention ». Notons que le projet de PLFSS a été rejeté récemment, confirmant ainsi le maintien de la convention 2024 pour l’instant.
Les perspectives d’avenir
La Cnam a exprimé son intention de continuer à travailler avec les représentants des taxis pour établir une nouvelle convention. Des réunions sont déjà planifiées cette semaine avec d’autres organisations de taxis. « C’est une lueur d’espoir », a affirmé Crebassa, optimiste quant à la réaction des professionnels du secteur face à cette situation.
Il est important de noter que le gouvernement Barnier vise à réaliser 300 millions d’euros d’économies sur le transport sanitaire, ce qui pourrait amener des changements significatifs dans les négociations à venir.
Réactions des professionnels
Malgré cette prorogation, certains professionnels ont exprimé des préoccupations sur l’efficacité de la mobilisation. Ils craignent que les concessions obtenues soient insuffisantes pour faire face aux défis à venir. L’un d’eux a déclaré : « C’est une bombe à retardement ! Dans un mois, il y a un gouvernement, dans deux mois, on meurt. »
