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L’Antispecisme : Nouvelle Frontière de la Culture Woke

by Sara
France

Le concept d’**antispecisme** émerge comme la nouvelle frontière de la culture woke, se répandant notamment sur divers profils Instagram. Être juste végétarien ou même végétalien ne suffit plus. Désormais, l’adhésion au **veganisme** se veut plus radicale, revendiquant que toutes les espèces sont égales et qu’il est impératif d’éliminer l’exploitation animale. Cette approche prône l’idée d’alternatives bénéfiques pour les humains, les animaux et l’environnement.

Les fondements de l’antispecisme

La Vegan Society souligne que le veganisme est une « pratique émancipatrice » qui permet de repenser la relation entre les humains et les non-humains. Elle définit cette philosophie comme un mode de vie visant à exclure autant que possible toutes formes d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour la nourriture, l’habillement ou d’autres besoins.

Ce mouvement critique le « néolibéralisme triomphant » qui privilégie le profit au détriment du bien-être animal, réduisant les animaux à de simples marchandises dans les cirques, zoos, aquariums et élevages.

Une vision politique de l’antispecisme

Le groupe Instagram ** »Gruppo antispecismo politico »**, comptant 12 200 abonnés, défend l’idée qu’une plus grande implication de l’État est essentielle pour instaurer un véritable antispecisme. Son slogan, « Pour un animalisme socialiste : hors du caddie, dans la lutte des classes », reflète leur conviction que seul un État socialiste pourra répondre aux exigences de ce mouvement.

Marco Maurizi, auteur de « antispecismo politico », attire l’attention sur le fait que la gauche traditionnelle reste aveugle à la souffrance animale, tandis que les militants animalistes peuvent également manquer de perspectives politiques, rendant leur lutte totalitaire.

Des voix influentes dans le mouvement

Avec 57 000 abonnés, le profil **Pianetab12** se distingue par son contenu varié autour de l’inclusivité, de l’irrévérence et de la durabilité. Parmi les podcasteurs notables, Giorgio Immesi, connu sous le nom de * »Le Vegano Imbruttito »*, évoque souvent un sentiment de culpabilité chez ceux qui consomment de la viande et des produits d’origine animale.

Lors de ses interviews, il a donné la parole à Martina Miccichè, qui prône un lien entre le **transfeminisme** et l’antispecisme, et à Susanna Panini, une militante qui critique les vétérinaires se concentrant sur l’industrie plutôt que sur le bien-être animal. Miccichè va jusqu’à qualifier le cursus vétérinaire de « trahison » envers les animaux.

La controverse autour des figures publiques

Récemment, le podcast a accueilli des personnalités comme **Selvaggia Lucarelli** et **Lorenzo Biagiarelli**, amenant des conversations sur le veganisme et l’hypocrisie perçue dans le milieu. Lucarelli a attiré l’attention en révélant des incohérences dans le monde de la mode vegan, tout en affichant une luxueuse sac en crocodile évalué à 60 000 euros.

Antispecismo: ecco la nuova frontiera della cultura woke

Antispecisme | Culture Woke | Veganisme | Politique | Inclusion | France

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