Table of Contents
60 patients à Gaza risquent de mourir de faim, alertent les autorités
Des dizaines de patients blessés à l’hôpital indonésien dans le nord de Gaza sont en danger de mort en raison du manque de nourriture et d’eau, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Situation humanitaire critique
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mardi soir que 60 patients étaient “à risque de mort”.
“La situation humanitaire à l’intérieur de l’hôpital est devenue extrêmement dangereuse, car les blessés manquent de besoins essentiels, ce qui augmente leur souffrance dans les conditions difficiles imposées par les forces [israéliennes],” a précisé le ministère dans un communiqué sur Telegram.
Contexte du siège israélien
L’hôpital est situé à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, qui est sous siège militaire israélien depuis début octobre.
Dans son bilan quotidien séparé sur le nombre de victimes de la guerre d’Israël contre Gaza, le ministère a rapporté qu’au moins 28 personnes avaient été tuées et 54 autres blessées lors de “quatre massacres contre des familles”.
Victimes sous les décombres
“Un certain nombre de victimes sont encore sous les décombres et sur les routes, et les équipes d’ambulance et de défense civile ne peuvent pas les atteindre,” a ajouté le ministère.
Le nombre de morts depuis le début de la guerre d’Israël contre Gaza le 7 octobre 2023 a atteint 44 786 personnes suite aux dernières attaques, selon le ministère.
Bombardements dans le camp de réfugiés
L’agence de presse palestinienne Wafa a rapporté par la suite qu’au moins sept Palestiniens avaient été tués et d’autres blessés lorsque des chasseurs israéliens ont bombardé un immeuble résidentiel à plusieurs étages dans le camp de réfugiés de Nuseirat.
Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
La dernière mise à jour du ministère est intervenue après que Sigrid Kaag, coordinatrice humanitaire de l’ONU pour la crise de Gaza, a informé les membres du Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une réunion fermée à New York mardi après-midi.
Lors d’une conférence de presse après la réunion, Kaag a déclaré avoir décrit au conseil la situation dans la bande de Gaza comme “une image très, très sombre”.
Conditions inhumaines
“J’ai parlé des conditions inhumaines dans lesquelles nos compatriotes, civils, essaient de survivre, tant les jeunes que les vieux,” a-t-elle mentionné.
Discussion sur un cessez-le-feu
Répondant à une question du journaliste d’Al Jazeera, Gabriel Elizondo, sur la possibilité que la chute du régime du président syrien Bashar al-Assad puisse éclipser la guerre d’Israël contre Gaza, Kaag a déclaré qu’elle travaillait à maintenir Gaza “sur la carte”.
Elle a également indiqué avoir discuté avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU “de notre espoir pour un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle des otages, ce qui permettrait évidemment une augmentation de l’aide.”
Négociations et rôle du Qatar
Les commentaires de Kaag sont intervenus alors que la chaîne 13 israélienne rapportait que les ministres du Conseil national de sécurité israélien avaient été informés que le Hamas avait exprimé un intérêt pour parvenir à un accord de cessez-le-feu et de libération des captifs.
La chaîne a également rapporté que le Qatar a joué “un rôle significatif dans les négociations pour cet accord” après avoir annoncé précédemment qu’il suspendait son rôle de médiateur.
Retrouver l’élan vers un cessez-le-feu
Lors du Forum de Doha, le ministre des Affaires étrangères et premier ministre qatari, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a déclaré que “l’élan revient” aux discussions sur un cessez-le-feu.
Violences continues
Les dernières attentes concernant une trêve surviennent alors que l’armée israélienne a annoncé avoir lancé 480 attaques sur la Syrie dans la période de 48 heures suivant la chute du régime du clan al-Assad.
Les forces israéliennes ont également saisi des territoires contrôlés par la Syrie dans une zone tampon des hauteurs du Golan qui avait été établie par un accord de cessez-le-feu de 1974 avec Damas.
Un accord de cessez-le-feu distinct entre Israël et le Hezbollah au Liban a largement continué à tenir.