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Le ministre de l’Intérieur par intérim du Liban, Bassam Mawlawi, a démenti mardi que des ex-fonctionnaires de sécurité du régime syrien de Bashar Al Assad aient été autorisés à entrer sur le territoire libanais. Cette déclaration intervient après que le régime syrien a été renversé le week-end dernier par une coalition de rebelles et de jihadistes.
Démenti du ministre de l’Intérieur
Lors d’une conférence de presse, Bassam Mawlawi a expliqué que les rumeurs concernant le contrôle de la frontière syro-libanaise et l’entrée de ces ex-fonctionnaires ne doivent pas être prises en compte. « L’information que nous avons de la Sécurité Générale est qu’il n’y a aucun fonctionnaire de sécurité de l’ancien régime syrien au Liban », a-t-il précisé.
Mesures de sécurité renforcées
Mawlawi a également souligné que tout Syrien faisant l’objet d’une procédure judiciaire est interdit d’entrée au Liban. Il a indiqué que « la personne recherchée sera arrêtée » car « les organismes de sécurité sont pleinement conscients de l’application de la loi ».
Il a reconnu la possibilité que des familles syriennes, y compris celles de personnes recherchées par la justice, se trouvent au Liban, mais a précisé que cela ne concerne que celles pour lesquelles il n’existe pas de mesures légales en cours.
Situation sécuritaire contrôlée
Le ministre a affirmé que « la situation est sous contrôle » et qu’il n’a pas constaté de « mouvements préoccupants » vers le Liban. Il a rassuré le public en déclarant que « les organismes veillent à la sécurité du Liban », y compris les forces de sécurité et l’armée, qui suivent de près la situation pour protéger le pays contre tout événement pouvant l’affecter.
Pression à la frontière
Cependant, Mawlawi a reconnu qu’il existe une certaine « pression » au poste de contrôle de Masnaa et a annoncé l’instauration d’un « nouveau point de contrôle pour vérifier les documents de ceux qui souhaitent entrer » dans le pays.