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Milei et Meloni : Révolution culturelle en Argentine

by Sara
Argentine, Italie

Lors de son intervention à la kermesse Atreju, le président argentin Javier Milei a été chaleureusement accueilli par la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Cette rencontre a été l’occasion pour Meloni de souligner l’importance de la « révolution culturelle » que Milei apporte à l’Argentine, un pays qu’elle considère comme « sœur » de l’Italie.

Un accueil enthousiaste

« Je suis très heureuse de vous avoir ici ce soir. Nous devons remercier cet invité qui a fait un long voyage pour participer à cette édition d’Atreju », a déclaré Meloni. Elle a exprimé sa solidarité avec Milei, partageant une vision commune sur la nécessité de sortir de la dépendance des subventions, qu’elle considère comme un chemin menant les pays à la catastrophe. Selon elle, le travail est l’unique véritable remède à la pauvreté, un message qui a suscité des applaudissements dans la salle.

Les propos de Milei

Dans son discours, Milei a affirmé que « le système des castes privilégiées s’effondre » et a évoqué la résistance croissante contre l’idéologie « woke ». Il a appelé à de nouveaux représentants et leaders capables de guider le changement. « Nous défendons une cause juste et noble, bien plus grande que chacun de nous », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une lutte pour des valeurs qui transcendent les ambitions personnelles.

Une approche politique distincte

Milei a partagé sa vision de la politique, expliquant qu’il ne se conforme pas aux normes établies. « J’ai mes recettes, qui ne sont ni politiquement correctes ni professionnelles, mais elles fonctionnent », a-t-il affirmé en utilisant une analogie avec le football. Il a également réagi aux critiques selon lesquelles son gouvernement ne survivrait pas longtemps, en se félicitant de la durabilité de son administration, qui a célébré son premier anniversaire contre toute attente.

Un parcours atypique

Le président argentin a révélé son parcours, déclarant qu’il a toujours méprisé la politique traditionnelle à cause des « dommages profonds » qu’elle a causés à son pays. Entré en politique à 51 ans, il a rejeté les conseils qui lui étaient donnés sur la manière de se comporter ou de négocier. « Je n’ai jamais étudié ces choses-là », a-t-il conclu, affirmant ainsi son indépendance vis-à-vis du système politique conventionnel.

Atreju

Milei | Meloni | Argentine | Politique | Atreju | Italie

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