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Le procès de Madame Wiseborn, accusée de proxénétisme en bande organisée et de traite des êtres humains, se déroule actuellement à Paris. Cette femme, introuvable depuis 2016, a été interpellée en Allemagne en 2022. Elle risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour les faits qui se sont produits en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise.
Un procès marquant
Madame Wiseborn, connue pour avoir partagé la vie d’un homme condamné à 18 ans de prison pour avoir organisé un réseau de proxénétisme international entre le Nigéria et l’Europe, se retrouve seule dans le box des accusés. Âgée de 34 ans, elle fait face à des accusations graves qui soulèvent des questions sur son rôle dans ce réseau. Elle est surnommée par certains « Madame Wiseborn », un nom qui évoque son passé tumultueux.
Des accusations graves
Les faits qui sont reprochés à Miriam, parfois appelée Jennifer ou Titi, remontent à 2016. Lorsque les forces de l’ordre ont mené des interventions à Saint-Denis et Beaumont-sur-Oise, elle était absente et visée par un mandat de recherche. En 2020, elle a été condamnée par défaut à la peine maximale. Son arrestation en 2022 a relancé le processus judiciaire, permettant un nouveau procès.
Le témoignage de victimes
Les témoignages des victimes de ce réseau sont accablants. Des adolescentes, attirées par la promesse de formations ou d’études en Europe, se sont retrouvées dans des situations indécentes, notamment sur la route de la Pyramide à Paris, au cœur du bois de Vincennes.
Un parcours de vie complexe
Depuis son arrestation, Miriam a refait sa vie en Allemagne, où elle a donné naissance à trois enfants, un quatrième étant né en prison. Ce parcours soulève des interrogations sur sa véritable nature : victime ou bourreau ? Le procès se poursuit et les réponses doivent encore venir.