Table of Contents
Ce mardi matin, lors de l’ouverture des travaux de l’assemblée délibérante parisienne, l’examen du budget primitif pour 2025 a offert une nouvelle occasion aux deux rivales, Anne Hidalgo et Rachida Dati, de s’affronter dans l’hémicycle. La décision de la maire (PS) de Paris de ne pas se représenter en 2026 a ajouté une note de gravité à ces échanges, devenus fréquents.
Des tensions palpables dans l’hémicycle
Les deux adversaires ont clôturé l’année comme elles l’avaient commencée, en se disputant par micros interposés. Cette atmosphère de tensions illustrée par leurs échanges a été marquée par une remarque acerbe de Rachida Dati : « Vous vous moquez d’autant plus de l’augmentation exponentielle de votre dette que vous ne serez plus là pour rendre des comptes. Le sujet du remboursement de la dette ne sera plus le vôtre. »
Un budget sous haute tension
Rachida Dati a dressé un tableau alarmant de la situation financière de la Ville, évoquant une « trajectoire budgétaire insoutenable » et un endettement qui devrait atteindre près de 12 milliards d’euros d’ici fin 2025. Cependant, ce chiffre est jugé exagéré, la dette étant estimée plutôt à 9,3 milliards d’euros à la même date.
Une vision divergente de Paris
Anne Hidalgo a riposté en défendant les investissements réalisés et en questionnant l’hypothèse d’un Paris alternatif sous la direction de Dati. « Dans quel Paris vivrions-nous aujourd’hui ? […] Un Paris où nous n’aurions pas de logements sociaux ni de gratuité dans les services publics », a-t-elle déclaré, rappelant les avancées sociales mises en place durant son mandat.
Attaques personnelles et tensions persistantes
La discussion a aussi pris une tournure plus personnelle, lorsque Hidalgo a critiqué son adversaire sur la gestion des finances : « Quant aux leçons de train de vie que vous nous donnez, c’est vrai que vous êtes très forte en la matière. » Ces échanges témoignent d’un climat de rivalité intense à l’approche de la fin du mandat d’Hidalgo.