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La situation migratoire à Rheinland-Pfalz continue d’être marquée par des défis, même si le nombre de demandeurs d’asile a diminué cette année. Selon Katharina Binz, la ministre de l’Intégration, les structures d’accueil mises en place après le début de la guerre en Ukraine demeurent sollicitées pour alléger la charge des communes.
Un nombre de demandeurs d’asile en baisse
Plus de 20 000 personnes ont sollicité une protection dans le Land jusqu’au début décembre. Parmi elles, plus de la moitié sont des réfugiés de guerre en provenance d’Ukraine, accompagnés d’autres demandeurs d’asile. En comparaison, l’année dernière, 25 440 personnes avaient trouvé refuge, dont près de 15 000 demandeurs d’asile et environ 10 100 réfugiés ukrainiens.
Origines des demandeurs d’asile
Les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile restent la Syrie, la Turquie et l’Afghanistan. La ministre a souligné que la capacité d’accueil moyenne a été réduite cette année à environ 4 000 personnes, contre 5 800 l’année précédente, avec une diminution des places disponibles, qui est passée de 7 400-8 000 à entre 6 000 et 7 650.
Une réforme en préparation
Rheinland-Pfalz s’apprête à réformer sa loi sur l’accueil des réfugiés. Cette réforme, qui introduira une allocation par tête de 10 000 euros par réfugié, devrait apporter un soutien financier accru aux communes et une meilleure sécurité de planification. Un budget de 4,5 millions d’euros a été prévu pour les deux prochaines années afin de renforcer les efforts d’intégration.
Une situation tendue dans les communes
Malgré la baisse du nombre de réfugiés, la situation reste extrêmement tendue dans les communes. Selon Andreas Göbel, directeur exécutif du Landkreistag, les défis persistent car de nombreux réfugiés arrivés les années précédentes sont toujours présents. Les communes, en particulier celles situées près des zones urbaines, ressentent une pression accrue.
Des défis d’intégration à long terme
Les efforts d’intégration doivent également être diversifiés, car si les réfugiés restent de manière durable, cela engendrera des besoins supplémentaires. Le directeur a exprimé des préoccupations quant à la mise en œuvre du nouveau système de calcul des coûts de réfugiés, en notant qu’il est encore trop tôt pour évaluer son efficacité.
Un appel à un soutien financier clair
Göbel a souligné la nécessité d’un soutien financier clair pour que les communes puissent assumer leur rôle central dans l’accueil des réfugiés. Il existe une demande croissante pour un système qui permette une meilleure flexibilité et prévisibilité en matière de financement.