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Le secteur associatif déçu par le gouvernement italien

by Sara
Italie

Le secteur associatif en Italie exprime sa déception face aux récentes décisions du gouvernement. Les promesses faites lors de la présentation de la loi de finances n’ont pas été tenues, notamment en ce qui concerne l’augmentation du plafond du 5×1000 et le financement du Fonds pour le contraste à la pauvreté éducative.

Des promesses non tenues

Le gouvernement a également réduit les déductions fiscales pour les revenus supérieurs à 75 000 euros, ce qui impacte négativement les donations au secteur social. Vanessa Pallucchi, porte-parole du Forum Terzo Settore, a qualifié la situation d’« insatisfaisante » sous plusieurs aspects. Elle insiste sur la préoccupation persistante concernant l’article 112, qui, bien que n’incluant plus de réviseurs du ministère de l’Économie dans les organes de contrôle des entités recevant des fonds publics, impose toujours des restrictions sur les dépenses des associations.

Les conséquences des nouvelles mesures

Les organismes de contrôle, en cas de contributions publiques significatives, devront mener des vérifications pour s’assurer que l’utilisation des fonds respecte les objectifs pour lesquels ils ont été accordés. Pallucchi souligne que les dépenses du secteur associatif sont des investissements dans des activités sociales essentielles pour la cohésion sociale et le soutien des personnes vulnérables. Limiter ces investissements, selon elle, affaiblit l’ensemble du pays et freine le développement d’une économie sociale.

Appels à l’action

Le Forum Terzo Settore appelle à corriger ces erreurs, soulignant qu’il reste encore une marge pour des révisions. De plus, plusieurs mesures jugées fondamentales n’ont pas été intégrées dans le projet de loi, notamment l’augmentation du plafond du 5×1000 et le financement du Fonds pour le contraste à la pauvreté éducative, qui est crucial pour lutter contre le malaise des jeunes en Italie.

Critiques supplémentaires

L’Arci critique également le choix de ne pas inclure dans le projet de loi la solution proposée en juillet pour éviter l’entrée en vigueur du régime de TVA pour les entités non commerciales. Le gouvernement a reporté cette mesure à 2026, mais l’Arci déplore que les propositions du Forum aient été ignorées malgré les assurances fournies par les représentants du gouvernement.

Conclusion

Alors que le secteur associatif fait face à des restrictions croissantes, les acteurs de la société civile appellent à une révision des politiques afin de garantir un soutien adéquat aux initiatives sociales essentielles. Le besoin d’un dialogue constructif entre le gouvernement et le secteur associatif est plus que jamais nécessaire pour favoriser une dynamique positive.

Secteur Associatif | Gouvernement | Pauvreté Éducative | Italie

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