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Deux complices de l’assassinat du professeur Samuel Paty, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, ont été condamnés à seize ans de réclusion criminelle par la cour d’assises spéciale de Paris, le vendredi 20 décembre. Ils ont été reconnus coupables de complicité d’assassinat.
Les auteurs de la campagne de haine
Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, qui ont orchestré la campagne de haine contre Samuel Paty, ont également été jugés. Chnina a été condamné à treize ans de réclusion criminelle, tandis que Sefrioui a écopé de quinze ans. Quatre autres accusés ont reçu des peines variant de un à cinq ans de prison.
Le réquisitoire et les réactions
Le Parquet national antiterroriste avait requis des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à 16 ans de réclusion criminelle pour les huit accusés, âgés de 22 à 65 ans. Les parties civiles ont exprimé leur indignation face à des réquisitions qu’elles considéraient comme « trop clémentes ».
Les événements avant l’attentat
La veille de l’attentat, Naïm Boudaoud, 22 ans, Azim Epsirkhanov, 23 ans, et Abdoullakh Anzorov, l’auteur de l’assassinat, se sont rendus à Rouen pour acheter un couteau qui a été retrouvé sur la scène de crime. Lors du procès, ils ont affirmé qu’Anzorov leur avait dit que le couteau était *« un cadeau »* pour son grand-père. Le jour de l’attentat, Naïm Boudaoud, le seul capable de conduire, a transporté Anzorov vers le collège où enseignait Samuel Paty.