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Carles Puigdemont a adressé un ultimatum au président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, concernant la gestion de l’immigration, insistant sur le fait qu’une décision doit être prise avant la fin de l’année. Puigdemont, en exil à Bruxelles, a précisé qu’il ne s’agissait pas seulement d’un simple rendez-vous entre les deux dirigeants, mais d’une rencontre nécessaire pour légitimer son autorité en Catalogne.
Un ultimatum clair sur l’immigration
Le leader de Junts per Catalunya a souligné que le 31 décembre marque la date limite pour la cession des compétences en matière d’immigration à la Generalitat. Selon lui, « le compte à rebours a commencé, et si rien n’est fait, cette législature ne durera qu’un an et demi ». Cette déclaration met la pression sur le PSOE, qui a promis une gestion complète des compétences migratoires.
Une rencontre attendue à Waterloo
Bien que la rencontre entre Puigdemont et Sánchez soit prévue, ce dernier a été prévenu que « la photo de Waterloo est une condition nécessaire, mais pas suffisante. » Les négociations autour de l’immigration sont perçues par Junts comme un indicateur de la volonté du gouvernement espagnol de véritablement avancer dans les discussions d’autonomie pour la Catalogne.
Les attentes de Junts
Puigdemont a également exprimé sa frustration face à la lenteur du gouvernement espagnol, déclarant que « cela fait déjà presque 12 mois qu’ils tergiversent ». En plus des compétences sur l’immigration, Junts exige également des garanties sur la sécurité de Puigdemont en Belgique et la finalisation de l’amnistie pour l’ancien président, qui vit en exil depuis plus de sept ans.
Pression sur le gouvernement
Le ministre de l’Intérieur a été critiqué pour bloquer la protection de Puigdemont, bien que des membres du gouvernement catalan aient montré leur volonté d’agir. En outre, Junts a clairement fait savoir qu’il ne soutiendrait pas le gouvernement de Sánchez sans des avancées concrètes sur ces sujets. « Si nous ne voyons pas de progrès, nous ne nous assiérons même pas pour discuter des budgets », a averti un représentant de Junts.
Problèmes en cours
La situation actuelle est compliquée par les tensions entre le PSOE et Junts, qui demandent plus d’efforts pour la reconnaissance officielle du catalan au sein des institutions européennes. Puigdemont a également dénoncé l’hypocrisie de Sánchez, qui, selon lui, ne défend pas les intérêts de la Catalogne avec la même rigueur qu’il le fait pour ses proches.

Cette situation met en lumière les défis politiques auxquels fait face le gouvernement espagnol alors qu’il tente de naviguer entre les demandes croissantes d’autonomie en Catalogne et les attentes de ses propres électeurs. Les prochaines semaines seront décisives pour la stabilité de la législature et pour la relation entre le gouvernement central et la Catalogne.